Le blog de Madame. S journal intime d'une Dominatrice

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« Sexe BDSM: on comprend mieux pourquoi ils aiment ça »

Un article fortement intéressant que vous retrouverez par le biais de ce lien…

http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/24/sexe-bdsm-pourquoi-ils-aiment-ca_n_4846905.html

 

BDSM - Bondage, punition, sadisme, masochisme... comptent parmi les pratiques sexuelles les plus violentes. Ce sont aussi les plus énigmatiques avec en, toile de fond, une interrogation: comment diable peuvent-ils aimer ça ? C'est ce qu'a cherché à comprendre une équipe de chercheurs américains de l'université de Northern Illinois dont les travaux ont été repérés par le site LiveScience.

Car les pratiques sadomasochistes, mieux connues aujourd'hui, ne relèvent désormais plus du domaine des pathologies. Selon le DSM5, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association Américaine de Psychiatrie, qui fait autorité en la matière, les pratiques BDSM sont simplement considérées comme des pratiques sexuelles sortant de la norme.

Encore plus étonnant: une étude américaine publiée en mai 2013 a montré que les adeptes de pratiques sadomasochistes avaient des relations sociales plus solides que les autres. Pis, ils seraient même plus détendus que le reste de la population. Comme si le SM leur faisait du bien.

Paradoxe.

"En apparence, cela peut paraître paradoxal", reconnaît James Ambler, diplômé en psychologie de l'université Northern Illinois University, alors pour comprendre ce paradoxe, le psychologue s'est livré à une véritable plongée dans le cerveau des pratiquants SM.

Pour ce faire, il a recruté une communauté de switchers, un terme qui désigne les individus qui donnent autant qu'ils reçoivent la douleur. Avant et après chaque expérience sexuelle, les volontaires ont dû effectuer un test cognitif appelé Stroop Test - dans lequel ils sont confrontés à des associations paradoxales comme le mot "bleu" écrit en rouge.

Parce qu'il est compliqué pour le cerveau de lire la couleur si elle est écrite dans une autre, il est considéré comme un bon moyen de mesurer les capacités cognitives des participants.

Les volontaires ont également dû remplir des questionnaires sur leurs sentiments à propos du "flux" durant leurs pratiques sadomasochistes. Le flux est un état de concentration et de jouissance que les individus éprouvent lorsqu'ils sont plongés dans ces pratiques.

Grâce à ces mesures, le chercheur a pu remarquer que les personnes qui reçoivent la douleur au sein d'une pratique SM ont obtenu les plus bas scores au Stroop Test, un résultat généralement associé à une diminution de l'afflux sanguin dans le cortex préfrontal. Or cette zone du cerveau essentiellement liées aux fonctions exécutives et à la mémoire vive.

En d'autres termes, les pratiques SM influenceraient l'irrigation du cerveau, et modifieraient par conséquent l'état de conscience de ceux qui se livrent à ces pratiques... et donc de comprendre pourquoi elles aiment ça. "Une des raisons pour lesquelles ces activités peuvent être aussi extrêmes est qu'elles sont très efficaces dans la redistribution et la fluidité du sang dans le cerveau d'un être humain", explique le chercheur.

Spirituel, pas sexuel…

Mais qui dit sadomasochisme ne dit pas nécessairement pratiques sexuelles. Alors dans ce type de situation, que se passe-t-il exactement? Pour le comprendre, une seconde étude, conduite par Ellen Lee et Bred Sagarin, toujours à la Northern Illinois University, s'est intéressée à une pratique non-sexuelle mais extrêmement douloureuse du registre SM appelée "danse des âmes".

Ce rituel implique les piercings corporels des individus à travers lesquels des cordelettes sont attachées. Ces cordes sont reliées à celles de tous les autres participants ou à un objet lourd et fixé au sol. Pendant le rituel, elles sont tendues au rythme de la musique écoutée ou des battements d'une batterie.

Les chercheurs ont donc réalisé un sondage auprès de 22 personnes adeptes de ce rituel réunies recrutées à l'issue d'un événement SM en Californie. Cinq personnes qui portaient des piercings ont accepté de participer, ainsi que neuf supporters - ceux qui vérifient que le rituel se passe bien pour chacun des adeptes, mais aussi huit observateurs.

Ces individus ont répondu aux questions des psychologues concernant leur stress, leurs émotions, leurs sentiments lorsqu'ils pratiquent le sadomasochisme. Les chercheurs ont alors également prélevé un échantillon de la salive des questionnés pour évaluer leur taux de cortisol, l'hormone qui s'élève en cas de stress.

Résultat, lorsqu'une personne avait souffert pendant ce rituel, son taux de cortisol était sans surprise en hausse. Mais, étrangement, les participants ont tous avoué se sentir moins stressés. "Cela fait sûrement partie des effets de conscience que les personnes recherchent lors de ce genre d'actes sexuels", avoue Sagarin.

En clair, les pratiques SM qu'elles soient sexuelles ou non influenceraient l'irrigation du cerveau. Et c'est cette modification qui, en retour, modifie l'état de conscience des participants.

Les chercheurs vont d'ailleurs même jusqu'à affirmer que les effets du sadomasochisme se rapprocheraient de ceux procurés par le yoga, ou certaines pratiques de méditation. Bref, pour modifier son état de conscience, on a l'embarras du choix…

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Sam 3 oct 2015 8 commentaires
Un article extrêmement intéressant qu'on a pris plaisir à lire. Même si certains points du BDSM nous font frissonner, on doit bien avouer que cet univers là est attirant.
Tout plein de doux bisous, divine Maîtresse.
Cere et Domi - le 03/10/2015 à 14h00

Il est vrai qu’il ne faut pas avouer que le monde BDSM est tout beau tout rose ; Au contraire moi j’ose affirmer qu’il peut être très compliqué, voir cruel et noir ! Mais à contrario, c’est un monde fabuleux, rempli de choses à découvrir. Bisous les filles.

Madame. S
tres intéressant
albin - le 03/10/2015 à 18h40
ben voilà de bon matin je suis dans la lecture instructive.
Ah!! se sexe qui ne quitte pas nos pensées... parfois je me demande si je ne suis pas un peu malade..Hihihi.
BIsexxxxxxxxxxxx
Raf - le 04/10/2015 à 07h59

Toi malade !? Je crois que beaucoup de personnes le sont alors que le sexe fait tourner le monde !! Pour ma part, le sexe quitte mes pensées quelquefois et j’apprécie sourires ; Mais dans cet article on ne parle pas que de sexe, mais de comportements et autres envies de vivre le bdsm. Bisous.

Madame. S
drole comme les grand penseur ce retouvent car voila un article que j avais moi aussi remarqué a l epoque ..
amitié Yanode
yanode - le 04/10/2015 à 09h03

J’aime bien lire ce qui traite le bdsm, quelquefois cela est instructif, d’autres, pitoyable ; Mais c’est ainsi, tout le monde n’aime pas notre univers…

Madame. S
Maîtresse,
Très intéressant article, dont la vérité ne fait aucun doute. C'est vrai que je ressens chaque fois avec Vous, un profond apaisement spirituel qui me transcende en nous menant l"Une et l'autre, au dessus des nuages.
aaron
aaron - le 04/10/2015 à 10h41

Un apaisement, connu de toi et moi, quand nous partageons nos moments complices c’est tout à fait vrai…

Madame. S
Je ne suis pas sur d'avoir totalement compris où voulaient nous emmener les chercheurs de cette étude, et j'avoue ne pas ressentir les instants où mon cerveau est plus ou moins irrigué.
Ce dont je peux témoigner, c'est l'effet que la douleur a sur mon état, sur mon être. Pour cela, je ferai référence à ma dernière véritable séance SM. Celle ci s'est déroulé il y a maintenant plusieurs années. C'est ma copine Ral, soumise de Maître Phil, qui a profité d'un retour à la capitale pour me convier à Cris et Chuchotements, probablement un des derniers lieux de Paris pour ce genre de pratiques.
Maître Phil est un expert dans la maniement des doubles martinets.
Il m'a offert un moment d'une intensité impressionnante grâce à sa faculté à augmenter la douleur de manière très progressive.
Au début, les lanières en cuir sont comme des caresses, entre coupées de coups plus appuyés. Ces derniers font mal, très mal parfois. Mais les caresses reviennent. Et à nouveau la douleur me transperce, encore et toujours. Les fesses, le dos, ma chair me brûle. Mais plus mon corps est chaud et moins je ressens la douleur. J'ai l'impression de faire corps avec ces martinets qui virevoltent avec des sifflements. J'ai mal à en pleurer mais j'en veux encore dans ma fierté de soumis je ne veux pas flancher.
Maître Phil est un expert. C'est lui qui connaît le moment ! Il abandonne soudain ses martinets, se frotte vigoureusement les mains pour les rendre brûlantes, et me les plaque avec force sur les omoplates. Je m'ecroule alors au sol, totalement tétanisé, épuisé et en larmes, des larmes de reconnaissance pour cet instant confinant à la transe.
Merci Madame de m'avoir permis de revivre cet instant.
Merci
Titou - le 06/10/2015 à 23h22

L’intensité, le dosage dans la douleur que la maîtresse assène à ses soumis, tout cela est effectivement un art. Mais j’ose néanmoins affirmer que même si la maîtresse sait savamment doser les coups de cravache, martinet et ou autre objet, elle ne ressent pas vraiment la douleur des coups donnés. Difficile de savoir et je ne le souhaite pas. Ce qui me plaît là encore, c’est le partage de l’instant et de pouvoir me faire plaisir et d’obtenir un résultat tel que tu l’évoques, un moment ou le soumis s’écroule de douleur certes, mais comme apaisé et heureux de sa condition. C’est alors très beau…

Madame. S
L'avantage des pratiques SM c'est qu'il est unique à chacun car c'est une démarche personnelle avec la complicité essentielle de la Maîtresse ou du Maître et ce qui fait une discipline unique
Agnan - le 09/10/2015 à 08h09

Une complicité certes essentielle, mais un respect de l’un et l’autre me semble également indispensable pour avancer, ensemble…

Madame. S
J'adhère totalement
à cette analyse du ressenti
de ce monde du BDSM !
Il faut souffrir
pour jouir et ressentir
cette délicieuse sensation
de détente et de bonheur
après la souffrance intense
Merci, merci à vous,
Divine Domina qui
m'avait accepter
dans votre cheptel
malgré toutes
mes imperfections !
Je vous en suis
infiniment reconnaissante
Votre petite salope d'Aline
qui vos adore !!!
Aline - le 09/10/2015 à 09h23

Les imperfections font partie de chaque personne soumise ; Ensuite il faut être une bonne maîtresse pour savoir guider le soumis dans la bonne direction et lui dicter les règles qui le rendront meilleur et plus attentif…

Madame. S