Le blog de Madame. S journal intime d'une Dominatrice

Maîtresse,

Selon votre volonté, me voilà donc reparti vers l'inconnu où Votre Présence Dominatrice me guidera de nouveau. J’aime ce sentiment de frustration, cette envie d’être encore plus fort pour Vous. Et mon abstinence me rassure.

Je Vous envoie la photo de ma masturbation d’il y a quelques jours qui m'a fait le plus grand bien, un peu avant 8h00, comme vous me l’aviez ordonné. Depuis, je suis à nouveau abstinent, comme je m’étais permis de Vous le demander. Et je me sens heureux…

Aaron.

Bonsoir Maîtresse,

Une tempête sous un crane est le titre d'un chapitre des Misérables. Javert pense avoir reconnu jean Valjean sous les traits de M. Madeleine et se demande s'il doit le dénoncer. Je me souviens de ce chapitre que j'ai lu au lycée, il m'a marqué en montrant les difficultés que l'on peut rencontrer parfois quand il faut faire un choix.

Aujourd'hui libéré, libre de me donner du plaisir, je ne sais plus vraiment si j'en ai autant envie que quand je n'en avais pas le droit.

Je meurs d'envie de jouir, de photographier mon plaisir pour vous l'envoyer et vous montrer ce qui se passe quand je pense à vous.

Mais j'ai l'impression que cette jouissance va créer un vide, et pas seulement dans mes bourses (lol). Je me suis habitué à vivre avec vous, matin, midi, soir et surtout nuit. Je ne connais pas les conséquences qu'aura mon plaisir éphémère.

Maîtresse, vous l'avez compris, ce mois écoulé sous votre autorité, même à distance, aura profondément fait évoluer ma soumission. J'en suis heureux, je ferai tout pour que cela dure

J'ai pris ma décision avant d'avoir lu votre réponse.

J'ai décidé de me faire jouir, mais moins pour prendre du plaisir que pour montrer encore un peu plus ma soumission.

J'ai cherché un endroit tranquille à la cave du bureau, un endroit où se trouvait une étagère à bonne hauteur pour y poser mon verre.

Je me suis alors masturbé, mon âme entièrement tournée vers vous. J'ai dû faire quelques pauses pour ne pas jouir instantanément.

Quand je n'ai plus pu attendre, j'ai pris mon téléphone pour faire quelques clichés de mon sperme coulant dans le verre.

J'ai dû attendre ensuite quelques minutes pour lâcher quelques jets d'urine dans le même verre.

J'ai pu ensuite vous montrer combien j'aime être soumis, en buvant le résultat de mon plaisir souillé de mes humeurs. Du plaisir que j'ai pris avec vous dans mes pensées,

Le plaisir dans la soumission, je pense que c'était le bon choix.

Titou.