Le blog de Madame. S journal intime d'une Dominatrice

19.08.2011 Moments forts.   Madame eut une idée inhabituelle. Je ne m'y attendais absolument pas, mais elle m'a fait vivre ce jour-là, les moments les plus intenses de ma vie de soumis.   Comme a chaque fois, elle m'a fait mettre nu et m'a placé une cagoule de latex sur la tête. Une cagoule qui n'a que deux petits trous à l'endroit des narines et une ouverture au niveau de la bouche. Parfois, pour s'amuser, elle ferme l'un ou l'autre, ou les trois, à l'aide d'un morceau de toile adhésive. Si Madame m'impose toujours une cagoule, c'est pour que je sois bien isolé en moi même, tout attentif aux sensations qu'elle me procure.   Madame m'a emmené à l'étage par un escalier. J'en ai l'habitude. Le grenier est notre jardin secret. Elle m'a fait placer à un endroit que je connais bien, au centre de la pièce, juste devant un anneau d'acier fixé dans le plancher. Là, elle m'a attaché les chevilles bien serrées à cet anneau à l'aide d'une corde. Puis elle m'a aussi attaché les genoux joints, juste pour faire joli et parcequ'elle sait que cela m'excite fortement.
Ensuite, elle a placé à mes poignets des menottes de cuir réunies par un anneau. Bien que je n'y voyais rien, je comprenais tout ce qu'elle me faisait, tout comme j'ai compris qu'elle nouait solidement une corde à cet anneau entre les bracelets. Puis elle a dû lancer l'autre extrémité de la corde par-dessus une poutre du plafond. Lorsqu'elle a ensuite tiré fortement sur la corde, j'ai été tiré vers l'avant, déséquilibré, obligé de me tenir sur la pointe des pieds.   - Tu te sens bien comme ça, petite chose ? m'a-t-elle demandé. - C'est douloureux et délicieux, Madame, lui ai-je répondu. - Tant mieux. J'aime que tu te sentes bien avec moi. Je vais te ligaturer les couilles et la queue à présent. -  Merci Madame.
Je l'ai sentie serrer le lacet de cuir, ce qui n'a pas manqué de me faire bander.
- Ca te plaît ça, hein, petite chose ? - Oui Madame, beaucoup.
 Aussitôt après, j'ai senti un coup très sec sur ma queue qui est retombée aussi vite.
Ensuite Madame s'est mise à me cravacher à coups réguliers, juste au-dessus des fesses. Elle m'a fait compter les coups. Douze...
Plusieurs petits coups fermes sur la queue et les couilles gonflées par le lien ont suivi.
Puis Madame a repris les coups en haut des fesses, exactement au même endroit. La seconde série fut plus douloureuse et plus dure. Madame frappait fort. Je transpirais sous la cagoule. J'ai compté dix-huit coups d'affilée.
Puis, à nouveau, quelques coups brefs et secs sur les testicules et la queue. J'ai tiré sur mes liens tant la douleur fut intense.
Puis j'ai eu droit à dix minutes de repos, mais tout mon corps me faisait mal par la position en semi suspension à laquelle j'étais contraint.   Lorsque Madame est revenue à moi, elle m'a carressé l'endroit qui avait été meurtri par la cravache. J'ai frissonné.
- Tu as déjà une jolie marque rouge vif. J'ai pris une badine à présent...Tu sais que ça fait plus mal encore ? - Oui, Madame. - Je vais t'en donner dix coups... tout d'abord. - Oui Madame. Merci. Je veux ces dix coups. - Bien, tu es courageux. J'aime ça.
Et une série de dix coups cinglants ont suivi. Je gémissais, retenant les cris qui s'étouffaient dans ma gorge. Puis Madame a à nouveau caressé l'endroit meurtri. J'ai poussé un petit cri rauque.
- Allez, encore une dizaine. Je ne voudrais pas que tu te sentes frustré par le manque et puis j'aimerais que cette marque résiste au temps.
Au cinquième coup, Madame s'est arrêtée.   - Il suffit à présent. J'en ai assez. Je pense que la marque sera indélébile, même après cicatrisation. Il en restera quelque chose. Tu es content ? - Oui Madame, très content.   Lorsque Madame m'a détaché, je suis tombé à genoux, épuisé. Mais heureux, face à elle...  Alphonse L.
Ven 19 aoû 2011 5 commentaires
Maîtresse, en lisant ce récit, je reconnais là Votre Inéluctable Savoir-Faire, je suis très fier de Vous appartenir... aaron à Vos Pieds
aaron - le 19/08/2011 à 20h12

Un savoir-faire qui se conjugue avec la personne qui partage ce moment...

Madame. S
je ne sais si la maeque est resté.....mais l'intensité du moment a du etre tres forte pour les deux
l'abnegation et le courage du soumis sont un honneur pour Madame
serge - le 21/08/2011 à 23h41

Seule moi peut savoir si la marque est restée... Cela restera donc un mystére...

Madame. S
Bonjour Madame S

je vous présente mes respects, je vous félicite Madame S,pour le plaisir que vous savez distillez avec divinité

en tout cas c'est bien écrit,bien raconté,jolie retranscription de la séance,j'ai bien apprécié le travail génital,tous soumis doit savoir porter une marque de sa Maîtresse

respectueusement
thierry - le 24/08/2011 à 10h19

Une marque ne se fait pas au hasard et seul un soumis dévoué depuis des années peut être marqué à mon sens...

Madame. S
Bonsoir Divine Madame S

je vous présente mes respects,j'abonne dans votre sens,une marque indélibile se doit au mérite de la fidélité du soumis dans la durée,une marque d'appartenance portée fièrement

avec mes respects
thierry - le 25/08/2011 à 22h13
Très beau texte, on y retrouve une certaine complicité dans les mots et puis il y a cette attente du moment suivant.

On voudrait que ça ne s'arrête jamais. Mais il le faut bien si on veut un jour vivre à nouveau ce moment de bonheur.

Madame S. avez vous pris du plaisir vous aussi ?
Pouvez vous nous en parler ?
steca - le 23/01/2013 à 13h17

J’ai toujours pris de plaisir, en partageant des moments SM complices avec mes sujets. Mais je n’en parle que rarement ici, dans les commentaires ; Plutôt en privé ou dans certains de mes récits publiés…

Madame. S