Il est vrai qu’Aaron n’a pas été parfait. Mais il lui arrive aussi de bien faire ce que je peux lui demander et de correspondre à mes attentes.

Aussi, il mérite de bons moments à mes pieds.

Tel que cette vision, qui est pour lui magique, allongé au sol, sur le ventre, espérant pouvoir lécher mes chaussures.

Heureux, il espère.

Je relève les jambes sur mon lit. Je m’éloigne. Me rapproche.

Joli jeu de jambes. Perversité de l’instant… Ces chaussures noires l’ensorcellent.

Aaron regarde et rêve, de loin… Bave d’impatience. D’obéissance…

Je pose mes pieds à terre.

Je croise les jambes. Je décroise…

Il n’a pas le droit de toucher. Je décide de l’instant où il le pourra. Je suis Maîtresse de ce moment et j’aime le faire souffrir intellectuellement. J’ai besoin de l’asservir pour qu’il me soit encore plus dévoué.

Je le fais espérer.

Il a le droit de regarder et de désirer ces escarpins vernis qui le font mourir de désir. Ces talons qu’il pourrait avoir en bouche.

Mais pourrait-il les toucher ?

Les embrasser ?

Et ?...

A suivre…