Samedi 10 décembre 6 10 /12 /Déc 09:40
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Je suis à Elle...

Ma chère Dame Sylvania, ma Déesse, ma Reine,
 
Je vous offre ce texte. Sans doute le plus beau que je vous aie écrit. Mon préféré.
Je l'ai composé comme on pourrait composer une musique, avec un rythme très particulier. Répétitif comme le Boléro de Ravel.
Un jour, je composerai avec des mots un boléro de Ravel rien que pour vous..

Un jour, ou deux…
 
Imaginons que nous passions une journée ensemble. Ou deux jours.
Une journée, ou deux jours,  dans une maison, loin de la ville, loin du bruit, une journée dans une maison nichée dans votre belle montagne.
Une petite maison basse, avec des fenêtres à petits carreaux, avec du carrelage de terre cuite, un carrelage juste ciré. 
Une petite maison avec une chambre et un grenier, une cave et une grande pièce à la fois cuisine et salon, une cheminée et des bûches qui brûlent dedans, et un pot-au-feu qui cuit lentement. Imaginons tout cela.
 
Il fait chaud dans la maison. Vous avez marché pieds nus tout l'après-midi, pieds nus, vêtue d'un pantalon de toile noire, large et souple,
d'un chandail de laine noire qui souligne vos courbes, rien d'autre, pas d'artifices. Vous portez sans doute un joli slip de dentelles sous votre pantalon et un soutien-gorge assorti sous le pull-over. Et sans doute rien d'autre. Sans artifices. 
Vous n'êtes  pas maquillée, juste vos yeux soulignés, la peau nue, fraîche, douce au toucher. Une peau de soie.
Nous avons marché dans les sentiers durant la matinée. Pas de grande randonnée, non, juste se balader. 
Main dans la main ? Pourquoi pas ? Est-ce admis de la maîtresse au soumis ?
Une tendre balade sous le soleil et le vent, la matinée. Un soleil d'automne aux feuillages si beaux, des jaunes pâles aux rouges flamboyants et des pourpres.

Puis nous sommes rentrés et vous vous êtes déchaussée. Vous avez marché pieds nus dans la maison, tout l'après-midi. Il faisait chaud. De grosses bûches brûlaient dans la cheminée. Et nous avons lu, nous avons parlé. Beaucoup lu. Beaucoup parlé. Et nous nous sommes tus aussi.
Le soir tombant, nous avons mangé ce pot-au-feu délicieux, bu du vin blanc de votre pays, un petit Riesling ordinaire, vif et charmant. 
Pas de grand cru, juste ce petit vin blanc. Puis vous vous êtes enfoncée dans le canapé profond, moi assis à vos pieds, sur le carrelage ciré.
Et j'ai léché vos pieds. Chaque orteil, j'ai sucé, nettoyé. Et entre chaque orteil ma langue a frotté, lessivé. Parfois, vous avez ri. Je vous ai chatouillée. 

Vous étiez belle, riante et chatouillée. 
Vous vous êtes un peu assoupie sur le canapé, moi aussi, la tête sur vos genoux.
Et nous avons écouté le concerto pour clarinette de Mozart interprété par Michel Portal. Instants délicieux.
Imaginez-vous cela ?
 
Le concerto terminé, nous sommes montés dans la chambre. Une chambre mansardée, blanche, plafond parcouru d'un assemblage de poutres sombres.
Un lit sobre et moelleux pour soutenir vos reins, un lit couvert d'un boutis carmin. Vos cheveux noirs étalés sur le boutis carmin. 
Et vous, en dessous de dentelle noire et vos cheveux noirs sur le couvre-lit carmin. Mes yeux étaient enchantés. Mon esprit illuminé par tant de beauté.
Il y avait un coffre de bois sombre dans la chambre. Vous y avez pris une corde de lin noir. Une belle corde souple et épaisse. Rien qu'une corde longue.
Et vous m'avez déshabillé puis attaché les mains à une poutre élevée, à l'aide de la corde noire et tirée dessus pour m'étirer le corps.
Rien que cela. Une belle corde noire pour m'attacher, étiré, tendu.
J'ai bandé, un peu, lorsque vous m'avez attaché les pieds avec la corde qui pendait de la poutre et traînait sur le plancher ciré.
Je n'étais que nu, attaché, étiré. Juste ce qu'il faut. Pieds entravés. Bien étiré.

Vous m'avez dit que j'étais beau. Je ne suis pas beau, mais je vous ai cru. Je ne suis beau que nu et attaché à une poutre, étiré, dans une chambre au plancher ciré, avec un lit couvert d'un boutis carmin.
Vous m'avez fouetté comme Baudelaire fouetta sa négresse, boulevard Saint-Germain.
C'était un fouet court. Un fouet bref. Un fouet noir de neuf lanières plates et dures. Un fouet qui fait mal.
La peau de mon dos, de mes hanches, de mes cuisses s'est carminée, se confondant au couvre-lit.

Puis vous avez détaché mes pieds, dénoué la corde de la poutre et m'avez amené sur le lit. Au pied du lit. 
Vous avez attaché mes mains à un montant du lit, et mes pieds à l'autre montant. Derrière la tête, les mains, liées au montant du lit.
J'étais couché au bout du lit, sur le boutis carmin,  lié aux montants du lit.
Tout en me regardant, ainsi attaché, nu et le dos rougis, vous vous êtes donné du plaisir, avec vos doigts.
Vos doigts qui fouillaient votre toison, frottait votre petit bouton.
Vous avez gémi et j'ai bandé à vous regarder. Et nous avons dormi.
 
C'était pleine lune. Je me suis réveillé, au pied du lit, sur le boutis carmin, en pleine nuit.
La lune jetait un regard d'acier jauni sur notre chambre mansardée. Vous aviez les jambes emmêlées dans le boutis carmin.
J'ai contemplé longtemps vos jambes emmêlées, croisées dans le carmin. Et un sein rond qui dépassait. Et votre téton tendre qui me regardait vous regarder.

J'aurais pleuré de tant de beauté dans cet univers carmin, de lune éclairée. Vous avez remué sur les oreillers. 
Votre toison m'a regardé. Une toison courte, noire et drue.  Une toison profonde comme  l'eau tranquille d'un lac. 
Et la fente au milieu, comme un trou d'eau profond d'un lac, une douce obscénité, m'a regardé.
Vous vous êtes touchée. Vous vous êtes redressée sur les oreillers et m'avez regardé vous regarder.
Vous êtes venue à moi. Vous m'avez touché, moi entravé au bout du lit. Et vous m'avez bandé les yeux. Et j'ai bandé au pied du lit.
J'ai senti vos doigts serrer le lacet et me gonfler le membre sec, sève contenue, sève retenue. Et votre odeur forte et pleine s'est emparée de moi. 

Mon nez englouti par vous. Ma bouche bâillonnée sous votre intimité. Ma langue enfouie dans votre rosette. 
Moi suffoquant, bouche écrasée, nez englouti en vous, le visage noyé de vous. 
Moi suffoquant sous vos odeurs salées et cuivrées. Ces odeurs qui me rendent fou. Nous avons crié. Puis nous avons dormi.
 
L'aube pâle et blanche est survenue. Vous m'avez détaché des montants du lit.
Vêtus comme la veille, rien de plus, nous sommes descendus, j'ai rallumé  le feu dans la cheminée.
Le thé chaud fumait. Le pain chaud répandait ses odeurs matinales. 
La croûte était craquante, la mie tendre, le beurre fondait dedans. Et le miel parfumait tout.
J'ai occupé le canapé et vous avez disparu.
J'étais encore tout gorgé de vous. Imbibé de vos sucs mêlés au miel.

Un long temps s'est écoulé et vous avez reparu, divine et somptueuse, gainée d'une combinaison de matière soyeuse qui épousait vos formes pleines. La taille haute, bien prise dans le cuir d'une jupe ample et courte. Je devinais le bombé de votre ventre, et la toison drue palpitant sour le cuir.

Vous m'avez serré un collier dur au cou, prolongé d'une laisse et vous m'avez tiré. Moi à genoux. Traîné vers l'escalier.
Gravi chaque marche, sur les genoux. Jusqu'au grenier. Sur un banc de cuir capitonné, vous m'avez poussé.
Vous m'avez écartelé sur le banc capitonné, maintenu par des sangles de cuir serrées.
Vos mains on glissé sur ma peau. Vos mains de chevreau m'ont palpé et fouillé.

J'ai vu l'instrument dans vos mains. Un manche de bois prolongé d'un cuir large et dur, comme un cuir de barbier, long d'un demi-mètre.
Un demi-mètre de douleur qui s'abat sur moi. Mon cul rougeoie. Le cuir blesse. Le cuir mord. Votre main caresse.
Puis vous revenez à ma vue. Vous vous baissez, plongez vos yeux dans mes yeux, me caressez les cheveux et la joue.
Cheveux caressés, vous vous redressez, soulevez votre jupe. A votre ceinture, gode dressé, luisant. Gode glissé dans ma bouche,
entre mes dents. Gode allant et venant dans la gorge comme un amant. Gode mouillé, vous quittez ma vue. Je sens vos mains sur mon dos,
plié sur le banc. Et le gode mouillé glisser en moi, et vous me possédant. Le cuir encore s'abattant. Vous, allant et venant. 
Infiniment.

Cul battu.

Cul content.

Je suis à vous à présent…
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Par Madame. S
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