Jeudi 19 avril 4 19 /04 /Avr 10:41

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Le 18 janvier 2010 au 69 bis - 1 -

 

Les préparatifs :

 

Mi-décembre, j’ai participé à la soirée de clôture organisée au 69 bis par Maîtresse Olivia et Madame Isis. J’y ai vécu des moments d’une grande richesse, des choses que je n’avais encore jamais connues en leur compagnie et des grands moments d’émotions.

 Les après-midi des deux dominatrices ont enfin repris. Ils se dérouleront le lundi, et il m’aura fallu attendre la troisième semaine de janvier pour les revoir. Je vous laisse imaginer mon état d’impatience.

 Cela fait donc des semaines que je fantasme sur cette soirée. Cette journée de lundi est interminable, un peu de boulot mais sans plus, et mon cerveau est en ébullition. J’ai prévu de partir vers 17 H, ce qui me laissera un peu de temps pour passer à l’hôtel me laver, l’intérieur et l’extérieur, me changer, et ainsi me présenter à ma Maîtresse sous les meilleurs auspices. J’ai mon manteau sur le dos, la serviette à la main, je vais sortir de mon bureau, quand mon patron et un collègue surgissent de l’ascenseur. Ils ont bien sur un sujet urgent à traiter avec moi. Je bous intérieurement et tente de leur faire comprendre que j’ai un rendez-vous à l’extérieur, mais je dois tout de même écouter leur questionnement, et préparer un début de réponse que j’étayerai par la suite.

 Une demi-heure de perdu, la poisse !

 Et à Paris, une demi-heure, cela peut vouloir dire plus d’embouteillage, donc plus de temps perdu à gamberger. Si je suis ordinairement plutôt zen dans la circulation parisienne, ce n’est pas le cas ce soir, et les automobilistes n’ont qu’à bien se conduire. Par chance, je trouve une place de parking immédiatement à l’arrivée à l’hôtel, quoiqu’un peu courte pour mon tank, et ma lenteur à réaliser le créneau a le don de m’agacer. Je fonce à l’hôtel, commence à me dévêtir dans ma chambre pour constater que, dans la précipitation, j’ai oublié mes affaires de travelo et mes plugs dans la voiture. Je dois me rhabiller, descendre à la voiture. Que de temps perdu.

 Je me précipite enfin dans la douche, lavement pour commencer, plug, douche, re-lavement, je pense être enfin prêt et propre. Il en reste plus qu’à m’habiller. Je sors de mon sac de tafiole les jolis bas rouges que m’a offert Madame Isis, et en mettant le second, je m’aperçois que je viens de le filer. Obligé de mettre mes bas résilles rouges, ceux que ma Maîtresse semble ne pas aimer tant que cela, encore du temps de perdu. Et comme par hasard, je n’arrive pas à les accrocher au porte-jarretelles. Quand j’arrive enfin à tout accrocher, je m’aperçois que l’élastique le plus difficile à fixer, celui de derrière, a tourné sur lui-même. Après tous ces efforts, je suis en nage malgré la douche, et je ne veux pas prendre le risque d’être encore plus en retard. Si ma Maîtresse se rend compte que j’ai fait des nœuds, je serai puni et je l’aurai bien mérité, mais là, je n’en peux plus, il faut que j’y aille.

J’enfile rapidement mes vêtements de ville par-dessus ma panoplie de soumis travesti, et je fonce en direction du 69 Bis.

 Mon arrivée au 69 bis

 Quel soulagement de sonner enfin à l’entrée de ce lieu, qui deviendra un jour mythique, soyez en sûr, cher lecteur.

Je mets rapidement mon collier autour du cou, et je franchis le seuil de la porte, les mains encombrées, le pain dans l’une, le champagne dans l’autre, et je ne peux me précipiter aux pieds de ma Maîtresse pour les lui baiser. Je file donc à la cuisine me débarrasser, avant de serrer une poignée de mains amicale à Mphil – j’étais parti pour lui faire la bise, mais en croisant son regard, je n’ai pas su si je pouvais aller plus loin – et d’aller enfin baiser les pieds de Maîtresse Olivia.

Je suis le premier soumis à être arrivé, cela va me laisser un peu de temps pour en profiter.

 Maîtresse Olivia est vraiment superbe !

 J’entends le lecteur assidu me souffler « comme toujours ». Bien sûr, ma Maîtresse est superbe, comme toujours, mais aujourd’hui, elle est habillée en couleur, et dans ma couleur. Le haut rouge en tissu fin et les cuissardes rouge vif la mettent particulièrement en valeur. Elle me toise de son regard hautain, qui n’arrive pas à masquer la grande humanité qui l’habite, et le plaisir que je sens percevoir de me revoir.

 Avant d’aller me mettre en tenue, j’ai le loisir d’astiquer les cuissardes de ma Maîtresse, et j’y prends beaucoup de plaisir.

 Une fois en tenue, je me sens plus à l’aise. Je suis l’esclave, cela ne fais plus aucun doute. Je suis là pour obéir, servir, et remercier.

 Madame Isis et Mphil doivent nous quitter quelques instants, et j’en profite pour remettre à ma Maîtresse le contrat que j’ai rédigé. J’aurai voulu faire cela devant Madame Isis, mais je ne peux plus patienter.

 Je suis un peu inquiet, car j’ai voulu rédiger un contrat un peu particulier, un contrat qui soit le reflet de ma personnalité, de mes attentes, et surtout des rapports que j’ai tissé avec les membres permanents du 69 bis.

 En fait, mon contrat présente la particularité suivante :

- Je demande à Maîtresse Olivia de lui appartenir corps et âme, et ce de manière exclusive. Jusque-là rien de bien original, un contrat d’esclavage traditionnel.

- Je propose à Madame Isis de lui obéir en tout, et par la même de s’affranchir de toute autorisation de ma Maîtresse pour me donner des ordres ou me punir.

 Un contrat tripartite est plus qu’original, je n’en ai jamais trouvé d’exemples sur Internet.

 Je crains par ailleurs que ma Maîtresse n’en soit vexée, même si je connais la très grande amitié qui les rapproche, et je ne sais pas si Madame Isis en aura l’envie ou la possibilité.

 Maîtresse Olivia s’empare de mon contrat manuscrit (l’exemplaire publié sur le site en est la version informatisée, mais j’ai évidemment signé de mon sang un document rédigé de ma main) et le parcours silencieusement, non sans avoir pris l’initiative de ma fourrer son sexe dans la bouche.

 Je m’applique à mettre en ordre de marche cette superbe queue, que je caresse toujours l’espoir de sentir entre mes fesses. Je la suce de mon mieux, avec tout l’amour que j’ai pour sa propriétaire, tantôt avec douceur en la titillant avec ma langue, tantôt avec plus de fermeté, la serrant entre mes lèvres avides. Ma Maîtresse me complimente en me disant que j’ai fait des progrès depuis la dernière pipe, et en me caressant la tête comme on le fait pour flatter son chien. Cela me donne toujours plus de cœur à l’ouvrage (oui je sais bien, cher lecteur assidu, que je n’ai point besoin d’encouragements pour m’appliquer à sucer une belle bite). Ma Maîtresse me demande d’ouvrir mon string afin de  voir l’effet que sa queue fait à la mienne, et elle constate avec dépit et force remarques acerbes que l’effet n’est pas visible. Vous m’impressionnez tellement, Maîtresse Olivia, que mon corps ne réagit pas toujours comme je le voudrais, et je suis plus concentré à vous donner du plaisir qu’à en retirer moi-même.

Cela n’empêche pas Maîtresse de continuer tranquillement sa lecture, et de me poser quelques questions :

« Etes-vous conscient de la valeur de ce contrat et de ton engagement ? »

« Oui Maîtresse ! »

Evidemment, pour lui répondre, j’ai dû cesser un instant de la sucer, et je prends une première gifle. « Je vous ai demandé d’arrêter ? » Me lance-t-elle.

Je fais non de la tête de reprends immédiatement sa queue dans ma bouche, non sans un sentiment d’injustice, mais qui me fait bander légèrement.

« Vous êtes conscient de ne plus pouvoir traîner dans les cinémas pornos sans mon autorisation ? »

« Oui Maîtresse ! »

Cette fois ci, je n’ai pas lâché sa bite pour répondre, mais je prends une nouvelle gifle qui me surprend.

« On ne parle pas la bouche pleine ! »

La suite du dialogue se fera avec des signes de têtes, pour ma part, des signes d’approbation, vous vous en doutez, et je sens que ma Maîtresse goutte son plaisir.

 Le début de soirée :

 Madame Isis et Mphil reviennent sur ces entrefaites, et Madame Isis lâche quelques commentaires du genre : « alors, elle suce bien cette salope ? Quelle chienne ! » Qui correspondent tellement à ce que je suis devenu !

 Maîtresse Olivia ayant terminé la lecture de mon contrat, le transmet à Madame Isis qui est également concernée. Pendant qu’elles discutent de mon contrat, et du sort qu’elles vont lui donner, je suis enjoint à aller dans la cuisine afin de préparer l’apéritif et servir mes Maîtresses.

 Maîtresse Olivia a maintenant envie de jouer avec moi. Elle m’envoie cherche son sac à malice, afin de me montrer les cadeaux que lui a apporté le père Noël. Elle commence par sortir les pinces à seins que je déteste (elles me font vraiment très mal), puis quatre poids de 80 et 130 grammes, dont elle est particulièrement fière. Que de malices dans ces yeux.

 En me fixant de son regard sadique, ma Maîtresse m’accroche la première pince, puis la seconde qui m’arrache en soupir de douleur. Ne voulant pas être trop cruelle en ce début de soirée, elle ajuste la position de la seconde pince sur mon sein en emprisonnant plus de chair. J’encaisse tant bien que mal, et elle accroche maintenant les deux petits poids. A sa demande, je prends la chaîne dans ma bouche, et lève la tête, ce qui a pour effet de tirer un peu plus sur les pinces. Quand elle m’ordonne enfin de la lâcher, la chaîne lestée des poids tombe sur mon ventre, et m’arrache un nouveau cri de douleur, qui n’est pas de son goût.

 Elle m’envoie à l’autre bout de la pièce chercher à quatre pattes une cravache. En marchant ainsi, les poids tirent sur mes tétons, à chaque pas. J’avance lentement et avec précaution, pour limiter les mouvements brusques et la douleur induite. Je prends la première cravache dans ma bouche, et traverse la pièce dans l’autre sens pour la lui présenter en faisant le beau, enfin le beau grimaçant. Les gouttes de sueur perlent sur mon front, j’ai chaud et j’ai mal. Evidemment, je n’ai pas pris la cravache que Maîtresse Olivia souhaitait, et je dois bien vous avouer que j’ai sciemment évité de choisir « la salope », celle qui fait tant souffrir.

 Je vais donc devoir aller la chercher, toujours à quatre pattes, au moment où la pince droite se détache brusquement. Je réprime à peine un nouveau cri de douleur qui amuse beaucoup ma Maîtresse. Que faire de cette pince qui s’est détachée ? Je caresse l’espoir qu’elle disparaisse au fond du sac à malice, mais c’est sans compter sur la perversité de la dominatrice que je veux chérir.

« Ouvrez la bouche et tirez la langue !

Me lance-t-elle. Sans comprendre, j’obéis immédiatement, et me retrouve avec une pince sur le sein gauche et une pince sur la langue. La douleur lancinante reprend sa place, mais pire, je ne peux rentrer ma langue dans ma bouche, et commence à baver abondamment comme un boxer, sans pouvoir maîtriser quoi que ce soit.

 Et me voilà reparti à quatre pattes chercher une cravache qui sans nul doute marquera mon cul. La saloperie est coincée sous d’autres instruments de torture, et je galère à l’extraire avec ma bouche, d’autant que j’ai toujours la langue prisonnière de cette pince. Bien sûr, la loi de l’emmerdement maximum bien connue des informaticiens fait son office, et la cravache tombe à terre. Je tente désespérément de la ramasser, toujours avec la bouche. Je pense que c’est impossible, et lance des regards désespérés et embués de larmes à ma Maîtresse. Elle est sans pitié, et je pense maintenant, avec le recul, qu’elle est en train de me tester, pour connaître ma véritable motivation à lui appartenir. Mes larmes sont maintenant bien réelles, et je m’acharne à attraper cette cravache récalcitrante. Et miracle, dans un sursaut de désespoir, j’arrive enfin à en prendre possession. Le sol à mes pieds est inondé de bave et de larmes mêlées, et c’est avec la fierté du devoir accompli, et les félicitations amusées visibles dans le regard de ma Maîtresse que je rapporte la cravache, et la présente à ma Maîtresse.

 C’est l’instant que choisi D, le second soumis de la soirée, pour se présenter au 69 bis. Je suis à genoux devant ma Maîtresse, le string encore ouvert, la bave qui dégouline et les yeux larmoyants, il est debout à l’entrée en costume cravate ! J’adore ce contraste, et j’espère qu’il est un peu maso, sinon, il risque de prendre ses jambes à son cou.

 Maîtresse Olivia se décide à mettre une fin momentanée à ma torture, m’enlève les pince, m’arrachant un dernier cri de douleur, et m’envoie nettoyer mes cochonneries.

Merci Maîtresse Olivia !

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