Mardi 24 avril 2 24 /04 /Avr 11:06

 

24.04.2012-1.jpg

 

La signature de mon contrat. Histoire vraie vécue par titou...

Le 18 janvier 2010 au 69 bis  – 2 et fin  -

 

La soirée avec D

 Maîtresse Olivia et Madame Isis accueillent D, un nouveau soumis. Il remplit son questionnaire, en dégustant le verre de whiskies que je lui ai servi, en bonne petite soubrette. Il se présente comme un soumis plutôt soft, même s’il fantasme sur l’uro, ce qui se traduit par de nombreux « non » sur le questionnaire, assez cérébral, et je ne me fais aucun doute sur le fait que les dominatrices du lieu sauront adapter leurs pratiques et le satisfaire.

On lui indique l’endroit où il pourra déposer ses affaires, et il file se déshabiller. Ne le voyant pas revenir, ma Maîtresse va le rejoindre.

Les minutes s’égrènent, et je ne les vois toujours pas revenir. Je ne sais ce que Maîtresse Olivia fait à mon nouveau collègue, mais cela commence un peu à m’agacer. Et moi alors !

Pour combler ce moment et éviter la jalousie de prendre possession plus avant de mon cerveau, j’entreprends, sous les instructions de Madame Isis, de dresser la table pour prendre l’apéritif.

La table est maintenant dressée, et je vois ma Maîtresse revenir, avec D qui la suit. Il semble plutôt content, et moi j’enrage discrètement.

Maîtresse Olivia et Madame Isis s’installent confortablement, et je sers à chacun de quoi se détendre. Ma Maîtresse s’applique à bien m’humilier, en expliquant à D que je suis la soubrette du lieu, que mon travail est de les servir. Elle m’ordonne de faire le service à notre nouveau soumis également, malgré ses quolibets peu élogieux. Mais au fond, je n’ai que faire de ce qu’il peut penser de moi, seul ce que pense Maîtresse Olivia a de l’importance à mes yeux.

Je peux tout même profiter d’un moment de répits, de me détendre un peu, et nous écoutons D nous parler un peu de lui, de sa maison en Auvergne, de sa responsable qu’il raccompagne en voiture de fonction, un peu de sa conception du BDSM.

Ce sujet donne l’occasion à ma Maîtresse de lui montrer ce qu’on peut faire à des soumis obéissants, et j’ai droit à une séance de cravache avec comptage à la Maîtresse Olivia (pour le lecteur étourdi, je rappelle que Maîtresse Olivia aime faire compter par tranches de 0.25), et je suis vraiment en sueur quand je compte 10. Ouf, mes erreurs ne sont pas comptabilisées, et je peux tenter de retourner m’asseoir, non sans avoir remercié comme il se doit ma tortionnaire.

Le dîner se passera calmement, sans réprimande particulière, et j’ai le sentiment d’avoir fait des progrès.

C’est l’heure du dessert, et pour respecter la tradition, Madame Isis nous propose une galette des rois. Etant le plus jeune de la bande (non je plaisante), étant celui qui est à quatre pattes depuis le début de la soirée, je me glisse sous la table pour annoncer les destinataires des parts de gâteau. Je commence par ma Maîtresse bien évidemment (je ne vais quand même pas lui tendre les bâtons pour me battre), puis Madame Isis, et je finis par D, la dernière part me revenant de facto. En observant les regards amusés de mes deux dominatrices, je me doute que quelque chose s’est tramé pendant que j’étais sous la table. Quelle attention ! Les deux dominatrices ont caché une fève dans ma part, afin d’être certaines que je serais le roi de la soirée. Et je le serai doublement, car c’est bien moi qui avait la fève. Je voulais cette soirée magique, pour une occasion magique, et le hasard de la galette s’en est mêlé, au meilleur des moments. Il me semble que tous ces signes sont de bons augures pour cette soirée où je m’apprête à offrir son âme et son corps à ma Maîtresse. Et en plus, Maîtresse Olivia a prévu un cadeau plutôt qu’une couronne ! Elle me montre le gode ceinture qu’elle se propose à utiliser me faire jouir ce soir.

Merci Maîtresses !

Après dîner, je me charge de débarrasser, et entame la vaisselle, pendant que ma Maîtresse entraîne D dans la salle de bain. Elle croise mon regard implorant, et s’en détourne brusquement.

Je sais bien ce qui va se passer derrière ce rideau, je sais qu’elle sait que je sais, et je sais qu’elle sait bien le coup de poignard qu’elle vient de m’envoyer, en allant offrir son champagne à D. Maîtresse Olivia manie la frustration avec une perversité absolue, et je peux vous dire qu’elle vient de réussir un coup de Maîtresse !

Avant de partir, D se laisse convaincre de tester la bougie. Il dit n’être pas maso, mais la cire procure des sensations qui sont sans rapport avec le masochisme. La brûlure immédiate est violente, mais la douleur disparaît aussi vite qu’elle est arrivée. En ce qui me concerne, les jeux de cire me procurent un plaisir intense, et vous pouvez admirer le résultat sur mes fesses en page d’accueil.

D et moi recouvrons le sol de la bâche prévue à cet effet, et D est le premier à s’allonger. Sur le ventre, D se fait dessiner le dos à la cire par Madame Isis, sans broncher le moins du monde. Aucune réaction n’est visible, difficile de savoir s’il souffre, s’il prend du plaisir, ou s’il s’ennuie. Il va par contre déguster quand on lui retirera l’œuvre d’art de Madame Isis avec le couteau planqué à cet effet dans le congélateur, car D est poilu. Enfin, mon supplice est terminé de voir un soumis souffrir sous la bougie, et moi rester à le regarder.

Ma Maîtresse me demande de baisser mes portes jarretelles et mon string, et de m’allonger sur le dos. Elle commence par s’occuper de mes tétons encore douloureux des pinces à seins. Sur cette partie endolorie de mon corps, la douleur est fulgurante, et je ravale un cri. Le gauche puis le droit, la sensibilité est la même. Mais elle descend inexorablement vers mon sexe, et j’attends ce moment avec impatience. La peau entre les cuisses est trop douce, et je supporte mal la bougie à cet endroit, mais sur mon sexe … Mes soupirs sont ceux du plaisir, de l’abandon, de la volupté, de la souffrance qui amène le plaisir. Maîtresse Olivia orne ma bite et mes couilles, alterne la bougie rouge et la bougie noire. Je passe du plaisir à la douleur, j’aimerais que cet instant ne s’arrête jamais !

Je me mets maintenant sur le ventre, et c’est mon dos qui sert de planche à dessin à Maîtresse Olivia. Mon corps ondule de plaisir, et j’aimerai pouvoir admirer ce que ma Maîtresse écrit sur moi. Cette séance de bougie me parait avoir duré une éternité, j’ai le sentiment d’avoir vécu en osmose avec ma Maîtresse pendant de longues minutes, et quand la douleur s’arrête, elle fait place à une impression de manque.

Merci Maîtresse !

 D nous quitte (enfin), alors que Mphil entre à l’instant.

 

La signature

L’arrivée de Mphil et le départ de D ont profondément changé l’atmosphère. Nous sommes entre amis, cela fait tomber un peu la pression, même si je ne quitte pas ma Maîtresse du regard afin de tenter d’anticiper le moindre de ses désirs.Je sers une part de Galette à Mphil, une nouvelle bouteille de champagne est débouchée, et nous discutons de choses et d’autres.

Bientôt, le sujet se tourne vers ma demande d’engagement auprès de Maîtresse Olivia. Nous échangeons à nouveau sur le fait que cet engagement est fort, qu’il sera compliqué à vivre au quotidien compte tenu de nos vies et de nos engagements respectifs.

Je pense être clair dans ma tête, et je veux y aller. Mphil est également d’accord sur le principe de mon appartenance à Madame Isis. Rien ne s’oppose dorénavant à la signature de ce contrat, que ma Maîtresse tient dans ses mains.

Madame Isis est allé chercher une aiguille, et la stérilise en la faisant chauffer au-dessus de la flamme de son briquet. Le bout de l’aiguille prend une couleur rouge et je deviens brusquement obnubilé par cette flamme qui vacille sous mes yeux. Une intense émotion s’empare insidieusement de mon âme et de mon être. Un instant magique va se dérouler, et j’en serai  un des acteurs principaux.

Ma Maîtresse ne me quitte plus des yeux, et je comprends qu’elle vit également ce moment avec intensité.

Madame Isis me tend l’aiguille et m’explique maintenant la procédure à suivre: je dois me piquer le bout du doigt avec, faire jaillir une goutte de sang et apposer mon empreinte ensanglanté sur chaque page du contrat.

Je prends donc cette petite aiguille, et m’emploie, avec quelques difficultés, à me piquer l’index. Je suis surpris de la difficulté que j’ai à me faire souffrir, à transpercer la peau légèrement cornée de mon index, alors que je subis bien pire de ma Maîtresse.

Enfin, la goutte de sang tant attendue jaillit au bout de mon doigt. Je plonge mon regard dans les yeux de ma Maîtresse, et j’appose mon doigt sur la première page du contrat. Instantanément,  je suis gagné par un certain trouble, mes mains tremblent légèrement, et je lutte à tourner les pages. Madame Isis vient à mon secours pour m’éviter de faire des taches de sang sur chaque page, et je continue à marquer de mon sceau ce contrat. A la troisième page, l’émotion devient trop forte, et je présente par avance mes excuses au lecteur si je ne réussis pas à la lui faire partager.

Cette émotion me gagne inexorablement, au point de faire jaillir un flot de larmes. Pour être tout à fait précis, je pleure, mes lunettes sont totalement embuées, les larmes coulent dans un flot continu sur mes joues, et je peux arrêter les sanglots. Les pages se tournent, mon empreinte se dépose sur les pages du contrat, et je pleure de joie, de ce bonheur immense d’avoir une Maîtresse qui m’accepte, qui me prend sous sa coupe, comme je suis, avec mes qualités et mes défauts, qui va s’engager à mes côtés pour me faire progresser et nous permettre de vivre des moments intenses de bonheur partagé. (Et que dire de cet instant précis où je rédige ses quelques lignes, je peine à ravaler de nouveaux des larmes de joie).

Le contrat est enfin signé, Maîtresse Olivia appose enfin sa signature, Madame Isis également, et l’une et l’autre me prennent dans leurs bras pour m’aider à faire redescendre cette émotion.

 Nous trinquons autours d’une coupe de champagne, et je m’éclipse rapidement dans la salle de bain pour retrouver un visage un peu plus digne.

 Pour clore en beauté cette soirée qui restera gravée dans ma mémoire à jamais, ma Maîtresse m’entraîne dans la pièce du fond.

« A quatre pattes, salope »

Je me précipite sur le bord du lit, les fesses bien cambrées, pendant que Maîtresse Olivia s’équipe du gode ceinture qu’elle a présenté lors de la galette. Pour la première fois depuis que je la connais, je vais enfin me faire enculer par ma Maîtresse. Un peu de gel, et j’avale cette bite en latex avec gourmandise. Je sens ma Maîtresse prendre possession de mon cul, profondément. Mes chairs se dilatent, je suis totalement rempli. Ma Maîtresse entame un mouvement de va et vient, d’abord en douceur, puis de plus en plus rapide, profond, violent. Elle m’a enfin donné l’autorisation de me caresser, et je me masturbe avec frénésie, allant au-devant de cette queue en latex.

Je gémis, je suis proche de la plénitude, mais j’attends l’autorisation de jouir. Mes couinements se font implorants, et Maîtresse Olivia, sentant que je ne tiendrai plus très longtemps, m’autorise enfin à me lâcher.

C’est dans un ultime gémissement que je lâche quelques jets blanchâtres, en m’écroulant sur le lit, le gode profondément fiché de mon cul de salope. Je jouis avec force, et l’émotion me gagne à nouveau. Ce plaisir intense fait jaillir à nouveau un flot de larmes, un flot tellement fort que j’éclate en sanglots. Ma Maîtresse a quitté la pièce pour se remettre de ce moment intense, et je peine à ma calmer, écroulé sur le lit.

 Quelle soirée, quel bonheur !

Cette soirée représente l’apothéose de mes rencontres avec ma Maîtresse, et je sais qu’il y en aura d’autres, toutes plus folles les unes que les autres.

Et je le sais d’autant plus qu’à l’heure où je rédige ce récit, je viens de revoir ma Maîtresse, et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu.

Mais cela est une autre histoire.

 Merci Maîtresse Olivia !

Merci Madame Isis !

 

24.04.2012-2.jpg

Laisser un petit mot à Madame.S... - Voir les 7 commentaires - Publié dans : Récits et écrits de soumis...
Par Madame. S - Communauté : Soumission et appartenance
Retour à l'accueil

Commentaires

Madame, que voilà un texte fabuleux où les émotions vécues par titou nous ravissent d'envie.

Emotive comme je le suis, je serais moi-même en pleurs après tout cela.

soumise wanda, que son chemin vers vous est long
commentaire n° :1 posté par : soumise wanda le: 06/05/2012 à 14h13
Merci Madame S pour m'avoir permis de revivre ce moment, qui avec le recul, est probablement le moment le plus fort de mon aventure avec Maitresse Olivia, Plus fort encore que je jour où je lui ai dit oui au cours de notre mariage BDSM.
Un moment très fort car il ouvrait la boite de pandore, sans concession, avec une confiance aveugle.
En relisant ce texte maintenant ancien, j'ai pensé qu'il était temps pour moi de tourner cette page. Pour cela, je vais rédiger deux récits que je n'ai jamais eu la force d'écrier : celui de mon mariage et celui de notre séparation.
Si vous le voulez bien, vous les recevrez en avant première.
J'espère que ce travail m'aidera à ouvrir une nouvelle page à écrire.
Merci Madame S.
Peut-être cela vous aidera à me pardonner des difficultés que je rencontre à réaliser les photos en votre honneur.
commentaire n° :2 posté par : titou le: 02/05/2012 à 22h31

Peut-être fallait-t-il cela pour tourner une page, plus définitive ?

Je suis heureuse de t’aider à tourner ces pages. Sincérement…

réponse de : Madame. S le: 07/05/2012 à 15h18
OUI oui on voi ça et l'avons bien compris "miss" bisous !
commentaire n° :3 posté par : sandra mika le: 26/04/2012 à 13h54
comme tout les contrats ! a respecter lol ! quel lecture cela donne à reflexion et à imaginations ! gros bisous on éspére que ton épaule se guerri correctement ....
commentaire n° :4 posté par : sandra mika le: 25/04/2012 à 20h51

La signature d’un contrat de soumission n’est pas une chose anodine et comporte des engagements forts de sens…

réponse de : Madame. S le: 26/04/2012 à 12h05
trop long à lire,vous pouvez pas faire plus cout,trop de mots tue les mots et ça donne des maux de tête
commentaire n° :5 posté par : andré le: 25/04/2012 à 07h52

Mon cher andré, je peux concevoir que les deux articles étaient un peu longs et j’aurais pu scinder ceux-ci en quatre articles par exemple, mais j’ai souhaité n’en faire que deux. C’est mon choix, pour la publication de mes articles sur mon blog ; Sa conception ne peut pas toujours plaire, tant par les photos mais surtout par son contenu ! Fort heureusement, mes articles ne peuvent pas plaire à tout le monde, tout le temps, si cela vous semble trop long, il suffit de « zapper » et d’aller voir d’autres articles !

réponse de : Madame. S le: 26/04/2012 à 12h03
bonjour Madame
ce récit rempli de plénitude tout candidat à la soumission.
Tout à votre dévotion Maitresse
Godeline lectrice concentrée
commentaire n° :6 posté par : godeline le: 24/04/2012 à 15h17

Titou à vécu des moments forts et je suis heureuse de vous les faire partager, car son récit transpire la sincérité et les émotions qu’il à du vivre dans ces instants…

réponse de : Madame. S le: 26/04/2012 à 11h59
Maîtresse,
Voilà un texte poignant écrit par Titou, sur le ton de la sincérité et de la sobriété, qui me rappelle le plaisir incommensurable d'être au Pieds de sa Divine....
aaron
commentaire n° :7 posté par : aaron le: 24/04/2012 à 14h15

J’imagine que tu as d’heureux souvenirs en lisant titou et sa propre expérience, cela ne peut que te ramener à il y a quelques mois à peine… Séquence émotions…

réponse de : Madame. S le: 26/04/2012 à 11h57

Images Aléatoires

  • Démoniaque...
  • Aux pieds de Madame...
  • Rouge à lèvres...
  • Les mains de Madame. S
  • Pied sur présentoir...
  • Trou de serrure...

Présentation

Derniers Commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés