Des liens indestructibles ?

Maîtresse, 

Permettez-moi de Vous envoyer cette photo qui reflète si pleinement notre lien BDSM, où c'est Vous qui décidez de tout et moi qui Vous obéit.
L'autre jour, quand j'ai saisi cette photo, j'ai tout de suite ressenti avec beaucoup d'émotion, la simplicité et la pureté de cette scène, en association quasi direct avec Votre Suprématie Divine.
En effet, on peut y voir une branche, très certainement chétive au départ, qui s'est mis à pousser, quand soudain le destin lui a fait croiser l'influence de ce Grillage solidement fixé au sol.
Cela lui a valu une amputation  pour que sa croissance ne puisse heurter l'intégrité du treillis d’acier.
Les traces laissées dans le bois démontrent les dispositions pour ce dernier à être dominé sans que cela ne semble émouvoir ce quadrillage d’émeraude.
On ressent aussi que tout s'est soudain figé comme pour nous dire que cette histoire ne s'arrêtera jamais. 
Permettez-moi, Maîtresse, de sortir de ce mirage pourtant si proche de Votre Réalité et de revenir plus concrètement à Votre Extraordinaire Empreinte.
Il est vrai qu'il suffit d'obéir à Vous, Créature aux Formes Rondes, Douces et Pures, car c'est Vous qui savez, pour ne pas s'enliser dans des chemins tortueux qui ne mènent nul part. 
Depuis toutes ces années, Vous avez su aussi et avant tout donner un sens au mot "sacrifice" grâce à Votre Lucidité, Votre Subtilité et aussi Votre Volupté tellement Délicieuse.
Vous avez su faire notamment cohabiter, en m'initiant les mots respect, simplicité, obéissance, sincérité, désir, admiration, instinct, dépendance, contrainte, vulnérabilité et puissance (La Votre bien sûr).
La Force du Désir naitra toujours dans l'extase de Votre Féminité, avec ce petit plus : la surprise associée au tourment.
Par exemple, quand un jour Vous m'avez ordonné de me mettre complètement nu, Vous m'avez ensuite attaché les membres, Votre Plaisir fut après de m'observer pour me caresser avec des orties, me fouetter et me faire lécher Vos Semelles quand enfin, comble du ridicule, Vous avez accueilli M....... tout en m'ignorant en apparence, car je sais qu'au fond de Vous, l'indifférence qui pollue l'esprit, n'existe pas . 
J’étais aux anges sans pouvoir Vous dire pourquoi, très certainement en sachant que Vous Seule et M. existiez à ce moment précis, et que mon but était de avant tout de Vous protéger.
Chaque fois, Vous réussissez à me motiver, en me comblant dans ce besoin inespéré de Vous servir, car Vous Seule m'avez appris que dans Votre Vérité,  il n'y avait justement pas de place pour l’espoir.
Vous m'avez appris à vivre des histoires très belles, surtout quand elles ne meurent jamais, qu’on peut se les garder dans le cœur et dans la tête tout en continuant à se les raconter inlassablement.
Pour revenir à cette photo,  comme me disait l'autre jour, l'un de Vos internautes : "on ne sait plus qui soutient l'autre ? "; on comprend enfin que l'on ne pourra jamais plus les séparer sans les endommager.
Aaron.