Jeudi 29 décembre 4 29 /12 /Déc 10:29

 

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Voici un rêve, que vous fais partager venant d’un soumis....

 

Madame Sylvania.

Voici le rêve que j'ai fait dans une nuit de la semaine dernière. Bien sûr, un rêve est habité par le fantasme et il tient forcément compte davantage des miens que des vôtres que je connais encore peu. Et sa transcription sur le papier (ou sur l'écran) le transforme en littérature. Il n'en reste pas moins que ce rêve n'a existé que parce que vous existez. Vous êtes entrée dans ma vie et dans mon esprit comme une ombre. Et vous planez sur moi.

Depuis notre rencontre, bien que virtuelle, j'ai le sommeil agité et bref. Au réveil, me sont revenues devant les yeux les images de mon rêve. Rêve ou cauchemar ? Je penche pour la première proposition, mais mon rêve n'a pas eu de fin... Peut-être se termine-t-il en cauchemar !

 

J'étais à Strasbourg pour 24 heures. Il était 13h. Un jour frisquet. Etait-ce déjà l'automne, ma saison préférée, ou un caprice du climat ?

Vous m'attendiez en face de la grande verrière. Je vous ai repérée au premier coup d’œil. Votre chevelure sombre, vos lèvres carminées. Le noir de votre manteau ciré.

 J'avais réservé une chambre dans un petit hôtel modeste proche de la gare, car j'ai peu de moyens.

La cerbère qui tenait la réception, après que j'eusse complété la fiche, nous donna la clef de la chambre la moins chère, au dernier étage, sous les combles. Le confort de ma chambre m'importait peu. J'étais à Strasbourg pour recevoir de vos mains la punition bien méritée. Nous avons pris l'ascenseur qui nous a élevé jusqu'au dernier étage. Au bout d'un couloir étroit, un escalier et en haut, une porte identique à toutes les autres. Je me suis effacé pour vous laisser entrer, j'ai refermé la porte derrière nous. Mon sort était scellé. Plus de marche arrière possible.

 C'était une pièce mansardée de 5 à 6 m sur 4. Au fond, un lit de bois doré et un placard. Des poutres au plafond, un plancher de bois sombre. Une table ronde, trois fauteuils type bergère, des tentures de velours lie de vin.

 Etrangement, mon rêve était muet. Je n'ai aucun souvenir de paroles échangées entre nous... La raison en est probablement que je ne connaissais pas le son de votre voix. Ou bien, notre connivence serait-elle à ce point forte qu'aucun mot ne soit nécessaire pour nous exprimer nos sentiments, nos ressentis, nos peurs, nos joies ?... Les deux raisons mêlée, certainement.

 Je me suis mis nu, près de l'un des fauteuils où vous vous êtes assise avoir posé votre sac sur la table.

Vous en avez sorti une corde de cinq ou six mètres de long et plusieurs larges ceintures de cuir brun. Je me suis approché de vous. Vous avez bouclé une ceinture étroitement autour de ma taille puis vous m'avez attaché les poignets joints à l'aide d'une ceinture et noué l’extrémité de la corde autour de la ceinture, entre mes poignets, les séparant par un espace de d'un centimètre. Vous vous êtes levée, me tirant à reculons vers le centre de la pièce. Vous avez passé l'autre extrémité de la corde au-dessus d'une poutre et vous l'avez tirée lentement, m'étirant les bras vers l'arrière et vers le haut, m'obligeant à pencher la tête vers les genoux.

 Puis vous m'avez enfilé sur la tête un sac de toile épaisse qui a dû être maintenu à l'aide d'une autre ceinture bouclée autour du cou. Ma respiration s'est aussitôt ralentie. J'ai senti que Vous nouiez un lacet à la base de mon gland. Erection naissante. Un coup sur la queue m'a fait retomber illico. Vous m'avez fait écarter les jambes et avez tiré fort sur le lacet, ramenant mon sexe vers l'arrière, entre les testicules puis vous avez attaché le lacet à la ceinture de la taille bouclée sur les reins. Quelques claques sur le cul, du plat de la main, je pense, m'ont obligé à resserrer les cuisses et vous avez bouclé deux ceintures  en-dessous et au-dessus de mes genoux, étroitement serrés, ayant pour effet de comprimer mes testicules.

 Pour ajouter un peu de restriction, vous avez placé une autre ceinture autour de mes coudes, les rapprochant le plus possible. Puis j'ai senti les premiers coups reçus sur les fesses et l'arrière des cuisses. A l'aide d'une autre ceinture, je suppose. Les coups n'étaient pas très forts, mais rapides et ils m'obligeaient quand même à bouger au bout de ma corde, manquant de perdre l'équilibre à tout mouvement, obligé de garder les pieds écartés du mieux que je le pouvais, les genoux entravés, afin de garder un peu de stabilité. Les épaules, les bras et les poignets me faisaient mal par les tensions exercées.

 Puis vous m'avez laissé dans cette posture après avoir entouré ma tête au niveau des yeux et de la bouche, à l'aide de ce j'ai cru être de la bande adhésive, restreignant encore ma respiration sans l'empêcher totalement, bien sûr. J'avais le vertige. Je n'ai pas la notion du temps qui s'était écoulé. Je sentais un bourdonnement constant, j'avais les tambours du Bronx dans ma tête et dans ma poitrine.

 Lorsque vous êtes revenue vers moi, vous avez du détacher la corde de la poutre, car j'ai pu me redresser assez brièvement, juste une dizaine de secondes, car la corde s'est à nouveau tendue, étirant mes poignets plus haut qu'auparavant, m'obligeant à rester sur la pointe des pieds. Et là, j'ai pu apprécier votre art du détail qui a rendu cette punition totalement enivrante et extrêmement perverse: vous m'avez entravé les chevilles jointes par une dernière ceinture réduisant à néant le peu d'équilibre que j'avais. Puis de nouvelles volées de coups de ceinture on plut sur mes fesses, mes cuisses et mes mollets. Et J'ai senti des larmes couler sous le sac recouvrant ma tête et j'ai grommelé "Merci Madame S".

 Voilà. C'était mon rêve sans fin. Qu'a-t-il pu se produire par la suite ? Les gestes que je vous ai prêtés sont-il ceux que vous auriez pu exécuter ? Peut-être pas. Je n'ai encore de vous que des impressions (qui m'impressionnent) mais qui surtout m'émeuvent.

 Attaché à vos pieds,

 A.

 

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Par Madame. S - Communauté : Soumission et appartenance
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Commentaires

Très jolie et émouvant rêve.
a lire on si croirait presque ;-)))
bisouxxx
commentaire n° :1 posté par : luna le: 04/01/2012 à 07h16
Maîtresse,
Magnifique texte écrit avec beaucoup d'authenticité et de sincérité, qui me rappelle étrangement la réalité de ce moment exquis , passé il y a moins de 2 mois, alors que Vous me fouettiez selon Votre Envie, les pieds dans le vide.
je Vous remercie encore une fois pour ce fabuleux moment de rêve.....
aaron
commentaire n° :2 posté par : aaron le: 02/01/2012 à 01h41

Oui, à moi aussi il m’a rappelé des moments avec toi, mais ce texte avait pourtant écrit en début d’année, comme quoi il y a des coïncidences troublantes. Et le rêve est trouble mais permis…

réponse de : Madame. S le: 02/01/2012 à 15h33
beauté d'un texte qui pourrait etre une realité...un reve, une atente, une realité, un fantasme, une crainte, une envie ....qui sait ce que valent les mots de ce texte...
commentaire n° :3 posté par : serge le: 30/12/2011 à 22h55

Je pense que celui qui l’a écrit, l’a fait avec son cœur et qu’il rêverait éveillé que cela soit la réalité, mais cela ne sera peut-être jamais le cas…

réponse de : Madame. S le: 01/01/2012 à 09h49
jolie rêve :)
commentaire n° :4 posté par : coquine le: 30/12/2011 à 11h43

Il y a des rêves dont on aime se souvenir…

réponse de : Madame. S le: 30/12/2011 à 14h12
de jolis textes agrémentés de beau clichés ! merci bcp ! bonne année ... biz et peut etre à bientot ...
commentaire n° :5 posté par : michael sandra le: 30/12/2011 à 09h48

Merci pour votre passage et votre petit mot. Meilleurs vœux à vous aussi !

réponse de : Madame. S le: 30/12/2011 à 14h11
Bonsoir Madame S,
En lisant le rêve de A, je me suis remémoré, non pas un rêve endormi, mais un rêve que j'ai fait, éveillé, il y a quelques jours, après avoir eu le bonheur de me noyer dans vos yeux.
Dans mon rêve, nous nous sommes retrouvé à la terrasse d'un charmand Wienstub de Riquewihr. Votre allure générale, votre regard perçant, nul doute que c'était vous ! Vous étiez perdue dans vos pensées, ce qui vous rendait encore plus belle et tellement insondable.
Je me suis avancé lentement vers vous, et nos regards se sont croisés. Vos yeux m'ont foudroyé, et j'ai instantanément baissé la tête, ne regardant plus que vos si jolis pieds. Balbutiant un succédané d'excuse pour avoir osé croiser votre regard, je me suis mis à genoux pour baiser vos pieds. Sans un mot, vous avez accroché une laisse à mon collier, et l'avez tiré en vous levant.
Nous sommes alors partis dans les rues pavées de cette si jolie ville, moi à quelques pas derière vous, tiré par cette laisse montrant mon obéissance et ma soumission.
J'étais fier d'être ainsi exhibé dans la cohue de ces rues étroites, fier d'appartenir à une Maitresse telle que vous, et c'est la tête haute que je vous ai suivi, sous le regard médusé des nombreux touristes profitant de la période de Noel pour découvrir votre si belle région.

Merci Madame S d'avoir un jour daigné baisser vos yeux vers un vermiceau tel que moi, votre regard m'illumine !
commentaire n° :6 posté par : titou le: 30/12/2011 à 00h18

L’avenir nous dira si nos routes se croiseront un jour… Le destin de vies croisées ou non….

réponse de : Madame. S le: 30/12/2011 à 14h07
émouvant le recit voila un adimrateur pour vouS Madame S .....deviendrat il plus j ose le croire .
yanode
commentaire n° :7 posté par : yanode le: 29/12/2011 à 12h55

Un admirateur, qui rêve, comme beaucoup sourires…

réponse de : Madame. S le: 30/12/2011 à 14h05

Images Aléatoires

  • Madame. S
  • Rouge à lèvres...
  • Etre à ses pieds...
  • Initiales M. S.
  • Madame.S approche sa main...
  • Sous mes pieds...

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