Petite dédicace à Domie, qui nous le savons aime tant les chaussures à talons. Je lui offre donc ce matin cette photo d’une paire d’escarpins ouverts que j’apprécie particulièrement…

Il est là, sous mes pieds.

Je ne le vois pas. Lui ne vois pas mon visage, juste le bas de mon corps, les plis de ma tunique en vinyle et fine résille.

Je suis alanguie dans ce canapé et où me repose. Je suis en train de lire un livre fort passionnant. Et de ce fait… Je l’ai presque oublié, alors qu’il est là, sous moi. Nu, par terre.

Je ne parle pas, je le laisse entendre ma respiration, que j’accélère par moments pour lui faire, un peu, peur… Je le sens réagir, guetter le moindre de mes mouvements.

Je l’entends moi aussi, car il ne peut cacher son impatience. Ses petits râles le trahissent quelquefois, ses soupirs, qu’il essaie de dissimuler.

Que voit-il ? Sans doute mes fesses, car sa tête est un peu éloigné du canapé et se trouve à la hauteur de mon pied gauche.

Il peut sans également entrapercevoir le vernis sur mes pieds. Je suis sûre qu’il a envie de lécher un à un chaque partie de mon pied.

Et ces lacets fins, entrelacés, qui n’en finissent pas de monter jusqu’à mes genoux. Quelle sensualité je lui inflige, alors qu’il ne doit pas bouger et subir.

Ces talons hauts qu’il aimerait certainement lécher, longuement.

Mais non, il doit rester là, sans bouger et attendre mon bon vouloir.

Je suis Madame.S, je décide pour lui…

Et surtout, quand j’en aurais envie, je lui accorderais un instant…

Pas avant.

Madame. S est machiavélique…