Jeudi 9 février 4 09 /02 /Fév 10:30

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Nous revoici dans notre petite maison de montagne, dans les Vosges.

Ce lieu rêvé existe bien. C'est notre lieu. C'est notre maison pour quelques jours.

 

C'est un jour d'automne. Le vent souffle, agitant la cime des arbres autour de la maison.

Et je vous tourne le dos.

Vous êtes assise dans le vaste fauteuil club de velours gris.

Vous portez une longue robe de fin lainage anthracite moucheté de noir.

 

Je suis assis à même le sol, adossé au fauteuil, les jambes allongées devant moi.

Vous avez retroussé la robe jusqu'en haut des cuisses que vous avez posées sur mes épaules. Vos jambes pendent sur ma poitrine.

Je vous masse la plante des pieds. Je vous baise les genoux. Nous sommes bien.

 

Je n'ai qu'un chandail et un pantalon de grosse toile marine.

Nous sommes face à la cheminée où un feu de bois ronfle plein d'étincelles.

Vous me caressez les cheveux. Parfois, votre main en empoigne une touffe épaisse et vous me tirez la tête en arrière.

Je vous vois à l'envers. Vos yeux pénètrent mes yeux. Je ferme les paupières.

 

J'allume dans une pipe en terre de tabac anglais qui tapisse la pièce de parfums qui ressemblent à l'encens et au miel qui caramélise.

Et nous buvons du thé fort. Nous sommes bien...

 

Je vous lis quelques pages de "Monsieur", un recueil de courts récits de Jacques Chessex.

Vous découvrez par ma voix cet auteur suisse et vous l'aimez.

Puis je vous raconte Chessex, ses obsessions. La mort de son père, qui s'est suicidé. L'assassinat d'un commerçant juif, alors que l'auteur est enfant, en 1942, à Payerne, par des notables, sympathisants au nazisme, dont il a tiré un magnifique roman intitulé "Un juif pour l'exemple".

Puis je passe à un extrait de "L'éternel sentit une odeur agréable" où il est question d'odeurs. Tout le livre qui met en scène Roger Vailland, un auteur sulfureux des années cinquante, tourne autour des sens olfactifs, des odeurs, du nez... Cela vous plaît tant que je vous lis tout le livre.

Avant de regagner la chambre, nous prenons une dernière tasse de thé que nous accompagnons de pain aux raisins secs généreusement beurré.

- Nous avons été trop bien ce soir. Je me sens d'une indulgence et d'une tendresse inhabituelle pour le soumis que tu es. Si je te laisse libre, tu risques de m'importuner durant mon sommeil. Et ce serait dommage. Je vais donc te contraindre pour la nuit.

 

Vous m'avez passé une cagoule de cuir sur la tête, juste ouverte à hauteur du nez par deux petits trous, la bouche obstruée, et fermée au cou par un collier muni d'anneaux.

Vous m'avez bouclé deux bracelets aux poignets que vous avez reliés aux anneaux du collier par deux mousquetons. Vous m'avez fait coucher sur le tapis de pied et avez fixé une chaîne au collier et au pied du lit par deux cadenas.

 - Voilà, ainsi, tu ne risques pas d'en profiter. Merci pour la lecture. J'ai beaucoup aimé. C'était une très belle soirée. Tu ne seras pas fouetté ce soir…

 

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Par Madame. S - Communauté : AFFICHEZ VOS FETICHISMES
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