Le blog de Madame. S journal intime d'une Dominatrice

 

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Récit imaginaire venant de « A » de Belgique.

 

(Attention, ce récit imaginaire est irrévérencieux. Mais c'est si bon de l'imaginer ainsi, comme une offense d'amour à Ma Dame.)

 

Un soir que nous nous étions retrouvés dans cette petite maison nichée au creux de la montagne vosgienne, Madame m'a dit:

- Aujourd'hui, je n'ai pas envie de t'attacher, ni de te fouetter, ni même de te dominer. C'est toi qui va me dominer. J'en ai envie.

Mais dis-toi bien, petite chose, que si je n'y trouve pas le plaisir digne de moi, tu subiras mes foudres et je serai d'autant plus impitoyable que j'aurai été déçue par toi.

Es-tu prêt à relever le défi ? La seule chose que je t'interdis est de me tutoyer.

Et j'ai planté mes yeux sombres dans ses yeux d'eau.

Je l'ai fixée droit dans les yeux.

C'était ma manière d'accepter son défi.

Comme la première fois que nous avions passé ce délicieux week-end dans cette petite maison des Vosges, Madame portait ce pantalon de toile ample et ce chandail noirs qui lui vont si bien.

Je les lui ai fait enlever et pour la première fois, j'ai pu l'admirer entièrement nue. J'ai aimé l'arrondi de son ventre et la toison noire dessous, ses seins ronds, ses hanches galbées, ses cuisses accueillantes. Elle est restée là, les bras le long du corps, les jambes légèrement écartées, impudique et belle à en mourir.

- Montez sur ce fauteuil et asseyez-vous, les reins sur le dossier, ai-je ordonné.

Elle a obéi et j'ai été ébloui par tant de beauté crue, douce obscénité. Sa fente était luisante.

A l'aide d'une corde, j'ai attaché ses poignets aux pieds arrières du fauteuil, ai placé ses genoux écartés de part et d'autres des accoudoirs de velours et ai attaché ses chevilles aux pieds avant du fauteuil. Cette position était inconfortable pour elle, fortement arquée, en équilibre sur le dossier de velours du gros fauteuil trapu, la tête rejetée en arrière. Sa fente luisante m'était offerte comme le nez au milieu du visage. Pour accentuer encore son inconfort et sa contrainte, j'ai entouré son cou de deux tours de corde noués par un nœud bloquant afin qu'elle ne s'étrangle pas, mais suffisamment serré pour lui imposer l'immobilité totale. J'ai attaché cette corde juste tendue à la corde passant d'un pied arrière du fauteuil à l'autre, augmentant quelque peu les tensions des liens.

Puis, mes mains l'on fouillée. Caressé les aréoles de ses seins lourds et les tétons que ma bouche a mordus, que ma langue a léchés avec délectation. Longuement caressé le ventre tendu. Ma joue s'est frottée à son ventre, très doucement et mes lèvres ont embrassé ce ventre.

Après quoi, ma main a abattu sur son ventre puis sur ses seins les neuf lanières d'un fouet de cuir souple. Je l'ai entendue gémir faiblement dès le premier coup. Après cinq ou six coups,  j'ai abandonné le fouet et suis venu vers son visage un peu crispé. J'ai caressé son front lisse. Je l'ai baisé, ce front de Reine. Et j'ai caressé ses paupières fermées. Et le cou tendu, sous les cordes. Mes doigts, humectés par ma langue, ont effleuré sa bouche entrouverte. J'avais une folle envie de l'embrasser. Je savais que je n'y avais pas droit. C'était la manière dont elle me dominait tout en m'offrant son corps abandonné. Lourd paradoxe.

Puis mes doigts ont caressé sa touffe drue, longeant la ligne de ses lèvres rouges, un pouce agaçant son bouton dur alors que deux doigts la pénétraient fermement avec de longs ralentissements relâchés. Et vous m'avez crié :

- Bouffe-moi la chatte, nom de dieu !

J'ai obéi, bien entendu. Me suis agenouillé sur le fauteuil, assis sur les talons, juste à la bonne hauteur pour vous lécher le con et le cul, vous laper la fente et l'anus et agacer ce petit bouton rose qui se dressait entre les poils drus. Je vous entends soupirer fortement. Vos soupirs se mêlent à vos râles. Peut-être avez-vous mal au dos ou aux cuisses...

Je ne comprends pas vos mots étranglés.

Ma langue poursuit son œuvre en vous.

Mon nez vous respire comme il n'a jamais rien respiré…

Votre sève est forte, prenante, enivrante. J'en ai plein la bouche. Je me sens perdu. Vos pieds que j'avais attachés à l'aide de nœuds succincts, je les ai déliés d'un seul geste afin de poser vos jambes sur mes épaules et vos cuisses ont serré ma tête et ma langue a accéléré ses va-et-vient, ma langue qui me fait mal et qui ne peut plus s'arrêter. Nous nous sommes éteints dans un long soupir grave et content. J'ai aussitôt libéré votre cou et vos poignets qui étaient marqués par les cordes et me suis mis à vos genoux, vous effondrée dans le creux du fauteuil. Après vous être ressaisie, vous m'avez dit :

 - Bon, tu ne t'en tire pas trop mal cette fois, tu auras quand même une punition, demain, car je n'ai pas un sentiment d'assouvissement complet. C'était bien, très bien même, mais... incomplet. Donc tu seras puni. Demain.

 

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Mar 7 aoû 2012 18 commentaires
Comme quoi un "Attache moi !" ne saurait suffire à provoquer une inversion des rôles...
D'abord parce qu' "attache moi!" reste un ordre !
Ensuite parce qu'on sent rapidement que le narrateur reste, à juste titre, sous le charme: il nous fait partager son émerveillement devant la beauté physique de sa Maîtresse - c'est même pour moi le passage le plus séduisant de ce récit -
Il passe très vitre sur la flagellation - dont on imagine qu'elle ne lui procure aucun plaisir, mais qu'il le fait uniquement pour céder au délicat caprice de sa Reine ( mais moi j'aurais aimé qu'il nous dise sa gêne, son tourment d'avoir à obéir à un tel ordre ).
Enfin il retrouve son enthousiasme comme par hasard quand il s'agit de faire ce qu'il sait faire... ce qui est peut être une de ses raisons d'être: donner du plaisir à sa Maîtresse en la respirant, la humant, la léchant, la buvant.
Je pense qu'elle fait bien de lui promettre une punition, d'abord parce que si elle en a envie qu'importe qu'elle estime qu'il a ou non réussi... mais aussi parce que je ne l'ai pas trouvé convaincant dans l'obéissance...
Cela dit ce n'est pas une critique... je m'en serait sans doute encore plus mal tiré que lui... sauf sur la fin ! évidemment .
erog - le 07/08/2012 à 16h42

Une inversion des rôles que j’ai trouvé bien originale, mais que je ne souhaite pas vivre. Je suis claire sur ce point.

Mais je t’imagine bien dans le rôle inverse, tu serais un peu gauche, ou bien qui sait sourires… Je t’imagine en tous les cas appliqué quand à t’occuper de Madame entre ses cuisses… De cela je ne doute pas !

Madame. S
Madame,
Voici un troublant antagonisme, que j'espère n'avoir jamais à vivre...je ne pense pas avoir les épaules suffisamment solides pour vivre une pareille expérience .
Cela se résumerait pour moi à accomplir quelque chose d'hallucinant et contraire à la Personne en qui, je crois , c'est à dire , Vous .
Cependant ne pouvant rien Vous refuser, je devrais très certainement trouver la ressource au plus profond de mon être, pour ensuite consulter un psychiatre ...
aaron


aaron
aaron - le 07/08/2012 à 17h22

Je m’attendais à ta réponse aaron. Et sache que je ne te demanderais jamais cela. Je sais que ce serait trop difficile psychologiquement pour toi et je te respecte trop pour cela…

Tu es soumis dans l’âme et c’est ainsi que je te souhaite
Madame. S
waouh........ j'adore cette photo.
tout un imaginaire.
bises océaniques.
Raf - le 08/08/2012 à 06h40

De quoi te laisser rêveur, alors j’aime l’idée !

Bises Alsaciennes !

Madame. S
tres beau recit ,mais je ni vois rien d irrévérencieux mais bien au contraire un tres bel hymne a l amour de la femme et un hommage a son plaisir et a son sexe qui n est d autre que la source du monde .
amitié yanode
yanode - le 08/08/2012 à 07h04

La personne qui à écrit le récit, avait un peu peur de brusquer mes idées et de trop les bousculer surtout et cette personne à eu donc raison, car je ne m’imagine pas dans le rôle inverse, c’est ainsi…

Mais il y a effectivement un bien bel hommage au sexe de la femme.

Madame. S
Ah ha, que voici un article inhabituel mais intéressant. L'habituel soumis s'en donne à coeur joie. On ne dira pas qu'il se venge, bien sûr que non, mais il se fait plaisir, regrettant simplement ne pouvoir obtenir de baiser. Sinon tout y est... Ou presque, puisqu'il sera tout de même puni... La première photo est immensément sexy. Quant à la fleur très originale (et excitante) c'est une petite merveille. Formidable récit et illustrations au diapason.
Mille tendres bisous !
Domi - le 08/08/2012 à 17h07

Ce que j’aime, c’est effectivement que le soumis se fait plaisir, mais en prenant soin de ne jamais oublier que c’est sa Maîtresse dont il doit prendre soin…

Les photos sont pour moi également très excitantes. Bisous bisous.

 

Madame. S
Très beau texte qui laisse le lecteur comme la Maîtresse un peu sur sa faim...
dyonisos - le 08/08/2012 à 20h03

Es-tu vraiment sûr que la Maîtresse reste sur sa faim ? Sourires. Qui sait… 

Madame. S
Pas vraiment une inversion des roles: juste une autre facon de dominer,...tres efficace, perverse,....et bandante (irreverencieux peut etre, mais crument vraie!)
Pourtant, une inversion des roles, une saturnales comme les maitresses romaines en accordaient a leurs esclaves une fois l`an,.....voila qui serait infiniment plus exitant, n`est ce pas?
Gladiateur - le 09/08/2012 à 09h10

Comme je l’ai écrit plus haut, cette inversion des rôles ne me convient pas…

Madame. S
Ceci dit, cet ordre, ce service offert, le cunilingus, impose ou non est un must pour celui qui le pratique sur une vraie femem sachant l`apprecier.
Gladiateur - le 09/08/2012 à 09h12
Madame,

L'idée initiée par le titre est si terrifiante que j'ai lu ce texte avec beaucoup d'angoisse. Vous attacher...oh par tous les dieux et la Déesse, mais quelle ignominie est-ce là? Vous faire souffrir et en retirer un plaisir quelconque ? Je suis déjà malade en pensant la chose.

Votre place est inaliénable et un vermisseau n'atteindra jamais votre lumière divine pour oser se mesurer à votre grandeur.

Je tremble encore dans ma chair, mon échine ne veut plus se mouvoir tant cette inversion de rôles m'a effrayée.

Certes ce soumis répond à des ordres et cela atténu une vraie inversion. Il reste soumis dans une fausse domination mais votre souffrance est présente...l'imaginer est impensable et le vivre est une folie.

Si ce texte fait très peur, en revanche vos illustrations sont de toute beauté, même si elles restent en-deçà de la seule beauté ultime .... VOUS.

soumise wanda, effrayée et ne désirant jamais vivre ce fantasme cauchemardesque....sauf la fin
soumise wanda - le 09/08/2012 à 13h26

Tout comme aaron, je ne t’imagine pas à une autre place que la tienne, comme un soumis, que je respecte et qui est mien…

Madame. S
quelle belle vue !!!!!!!!!!!!!!!!!!
bises
jo et greg - le 09/08/2012 à 16h27