Lundi 10 octobre 1 10 /10 /Oct 11:40
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Jules et moi… Moi et Jules…
« Mains douces et ravageuses ? »
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Nous arrivons à l’hôtel Belle vue.
Je regarde par la fenêtre.
Les sapins au loin se dessinent dans le paysage aux multiples dégradés de verts. Le soleil fait enfin quelques apparitions. Mais il fait bien frais…
Restons au chaud.

Nous prenons quelques minutes pour nous rafraîchir dans la chambre avant d’aller nous restaurer. Nous nous retrouvons enfin seuls. Tous deux avions besoin de ce tête à tête.

Jules se change et me demande :
« Maîtresse, avez-vous une préférence ? Dois-je mettre mon costume ? » Oui, son beau costume. Je le trouve fort charmant et j’apprécie cette attention, délicate.

La salle de restaurant est d’un grand chic et la musique douce. Le service parfait et soigné. Le dîner est fort agréable et la cuisine gastronomique présentée en nos assiettes titille nos papilles. Le verre de vendanges tardives me fait un peu tourner la tête. Vais-je poursuivre avec le pinot noir ? Oui, un peu, juste pour être souriante, mais ne pas m’enivrer.

Je dois pouvoir agrémenter la soirée en étant capable de tenir une conversation des plus intellectuelles. Les joutes verbales échangées ce soir avec Jules ne sont pas pour me déplaire. Les métaphores de toute finesse et j’impressionne à deux reprises l’homme soumis qui me fait face. Il souligne que notre échange est important et qu’il ne pourrait se faire dominer par une femme qui ne partagerait avec lui aucun intérêt sur divers sujets philosophiques.
Je sens son trouble.
Son jeu.
Il ne veut pas m’apparaître comme soumis, dans son travail il est plutôt dirigeant, et je sens bien qu’il joue avec le doute et j’adore nos regards…

Le dîner terminé, j’avais envie de remonter à notre chambre. 2ème étage. La pièce du bas nous accueille. Je m’installe sur le canapé jaune. Je me détends. Je regarde cet homme, si sur de lui, soudain changer de regard et d’instinct, Jules se mets à genoux, bras dans le dos et me demande s’il doit se déshabiller.

Belle initiative, là encore. Car je ne vous dirais pas ce que je découvre sous son pantalon de costume. Mais ce que je découvre, Jules l’a fait pour moi, pour nous devrais-je dire. Car nous avons un secret, que je ne dévoilerais à quiconque.
Je le trouve beau.

Oui, aucun autre qualificatif ne me vient à l’esprit à cet instant. Je connais Jules depuis des années et pourtant nous ne nous étions jamais rencontrés. Et finalement, nous voilà rassemblés dans cette chambre et Jules est, enfin, à mes pieds…

Mais je tarde à l’approcher. Faire durer cet instant. Trouver, « LE » bon moment.
Le faire patienter tout en dosant cette attente.

Je me suis approchée et sa tête est entre mes mains.
Mes cheveux frôlent son visage.
Je colle son nez entre mes deux seins.
Je sens sa respiration, chaude, traverser mon chemisier…
Je reste là…

Toujours à genoux, je me lève et tourne autour de lui. Mes mains se posent sur ses épaules. Puis se dirigent vers ses tétons. Jules à les seins très sensibles et des mes premières caresses, ses gémissements en disent long. Ces râles me plaisent. Sa voix résonne encore en mon esprit :
« Oh, Maîtresse, ah, oui… ».

Cette sensibilité ne fait que m’exciter et je n’ai qu’une envie, revenir un peu plus tard et m’attarder sur ces tétons qui dés qu’ils sont frôlés le rendent fou de désir et il se sent encore un peu plus possédé…
Jules me dit alors :
« Maîtresse, doutez-vous encore de ma soumission à cet instant ? ». « Non ! Aucun doute Jules, tu es mon soumis, à mes pieds… »

Mes ongles meurtrissent son dos. Je suis douce, puis tour à tour, j’accentue entre le bien et le mal. Jules ferme les yeux, baisse la tête, frissonne.
Il s’abandonne.
Servile et à ma merci… L’approche doit se faire à petits feux. Je le ressens comme tel. Laisser mijoter ce sujet et le dévorer, mais lentement…

Jules ne dit plus rien. Savoure, la douceur de mes mains, la lenteur de mes gestes.
Je lui tire les cheveux en arrière. Je le bouscule, savamment. Sans jamais lui faire mal. Je dois aller doucement. Jules n’est pas maso… Je dois tester ses « capacités »…

Ce petit jeu du tournis autour Jules dure un bon moment. Mais ne serait-il pas plus agréable d’emprunter cet escalier qui nous mènera au dessus, à la chambre… Jules à mal aux genoux ! Me demande de pouvoir faire quelques pas. Il est temps d’emprunter l’escalier et de monter au 7eme ciel…

Je monte la première et demande à Jules de me rejoindre. « Installe-toi sur le lit, sur le ventre et ne bouge plus ! ». Jules s’exécute et reste immobile.
Je sors quelques accessoires de ma petite valisette rouge. La dernière cravache que je viens d’acquérir devrait satisfaire le petit homme. Je ne sortirais que deux cravaches et je ne me servirais pas de la 3ème que j’ai emporté. Je ne veux rien précipiter…
Je dispose mes objets délicatment sur le lit...

Jules à toujours son sous-vêtement. Je m’allonge sur son dos. Il doit sentir ma peau et mes cheveux. La résille de mes gants, enfiles à la hâte. Tromper le toucher et le faire réfléchir. Il me dit regretter la douceur des mes mains, mes doigts. Je sais qu’il préfère ma peau sans artifices.
Et alors ! Jouons !

Il ne doit pas avoir uniquement du plaisir ! Mon poids sur lui le rend soudain prisonnier. Sa respiration s’accélère. Je l’embrasse sur l’oreille et lui chuchote… Des mots…
« Tu m’appartiens, Jules, tu es a moi et je décide, abandonne-toi et fais-moi confiance ».

Je me relève brusquement. J’empoigne la cravache. Je frappe. Doucement. Encore. Deux, trois. Je sais que cela est très dur pour lui. Il y a plusieurs mois que sa peau n’avait connu de meurtrissures sur le rebondi de ses fesses. Pourtant, Jules fait de son mieux. L’acceptation n’est pas des plus facile.

Jules est courageux… L’alternance entre le chaud et le froid, les caresses très douces et la morsure de la cravache est un merveilleux contraste. Je couche à nouveau et me frotte à lui. Je veux exciter tous ces sens. L’alternance entre les coups de cravache sur ses fesses et les frottements de mon corps le perturbe.
Je le sais. C’est réussi.
Jules bande au moment ou je lui demande de se retourner. Je le sens fortement troublé.

Ces mots, prononcés alors que nos têtes se rapprochent, me confirment mon impression. Jules me dit n’avoir jamais été dominé de cette façon, la plus belle qu’il ait connu. Il se sent, enfin, soumis à sa Maîtresse… Je suis touchée par ses mots…

Mais je n’oublie pas de rester Maîtresse de la situation ! Reprendre ma route vers sa poitrine. Ses tétons, si sensibles. Je n’y résiste pas ! Un, puis le deuxième. Les deux, ensemble. Jules à nouveau, exprime son plaisir. Cette communion des sens me trouble, profondément.

Ses regards, fuyants, n’osant croiser le mien. Baissant encore et encore la tête. Jules est bien soumis oui. Et avec moi, il se découvre profondément obéissant et il lui est impossible de se refuser à moi. Je lui rappelais que c’est moi qui décidais, mais Jules ne me contredira, jamais…

J’ai besoin de le dresser, de continuer à frapper ses fesses. J’ai besoin de tordre ses tétons, les lécher et le faire rougir. J’ai envie de le mordre. De lui faire sentir mon souffle qui remonte sur sa colonne vertébrale. De sentir qu’il m’appartient cette nuit et que je le rends fou…

Les minutes, les heures, s’égrainent. Il faut songer à dormir. Jules reprends la route au petit matin…
Dormir, mais en conservant le vêtement que nous seuls connaissons. Avec une modification de taille. Mais le secret m’empêche de tout vous dire…
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Par Madame. S - Communauté : Soumission et appartenance
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