Maîtresse,

Associé au fait que je suis dans l'impossibilité de me rendre libre afin de venir Vous servir, Vous et Monsieur, sachez, Maîtresse, qu'il n'est pas évident de vivre si loin de Celle en qui je crois...
je me considère tel un exilé, loin du Collier qui scelle si parfaitement mon appartenance à Votre Suprématie.
Est-ce l'apparition de l'automne qui me plonge dans une tristesse un peu dépressive, ou les sentiments ''après coups'' de Votre Art si Intime de me dominer ?
Il est vrai qu'un été comme celui que Vous venez de me faire vivre, restera gravé à tout jamais dans ma mémoire de servile sujet. C'est avec beaucoup de nostalgie dans l'âme que je Vous vois Vous accroupir au-dessus de ma tête, pour y déverser Votre Semence Ambrée ayant sur moi toujours les mêmes effets étonnants, extravagants, et ébouriffants .... Je ressens chaque fois avec la même sincérité, Votre Œuvre Symbolique Urinaire et pourtant Incontournable, imprégner chacun de mes tissus, et inonder mon esprit comme mon corps tout entier.
Tout comme l'épreuve de dormir nu au Pieds de Votre Lit, est un exercice renversant : ne pas fermer l'œil de la nuit tout en grelotant, m'a fait découvrir un repos de l'âme sans la moindre angoisse, jusque-là inconnu. Ce qui est puissant c'est de comprendre que je Vous suis redevable de mon émerveillement, surtout quand celui-ci ne semble pas entamer Votre Sommeil. 
Cela m'aide chaque jours qui passe à me sentir plus fort pour faire face aux petits tracas de la vie, 
j'aime le mystère qui englobe notre Lien à chacune de nos rencontres : cela crée une excitation stupéfiante de ne jamais savoir comment la fin va s'opérer ... et c'est encore mieux de prendre conscience que Vous Seule, détenez la clé du mot fin. 
Aaron