Mardi 14 juin 2 14 /06 /Juin 10:55
14.06.2011
Un nouveau  récit imaginé et que je vous fais partager, venant de A. de Belgique...
Récit imaginaire. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou disparues serait fortuite.
 
« Madame est de mauvais poil ! Un week-end à la montagne... »
- 1 -

Cela fait deux mois que j'ai loué un chalet de montagne pour Madame et moi.
Madame m'avait dit : "J'ai envie que nous passions un week-end ensemble, au calme. Occupe-toi de la réservation et choisis bien !"
 
J'ai passé des heures, des soirées durant, pour trouver, enfin, un week-end encore disponible dans un charmant petit chalet de rondins, de style canadien, à une heure de route de Strasbourg.
- Une heure de route, c'est beaucoup, m'a dit Madame. Tu sais que je suis fatiguée en fin de semaine, mais ça n'a pas l'air de te préoccuper beaucoup !

Je regrettais déjà mon choix et imaginais tous les quolibets et punitions que j'aurais à subir durant ces quarante-huit heures ! Je me consolais en imaginant qu'il y aurait des surprises délicieuses, même si elles étaient éprouvantes.
Nous sommes passés prendre les clés du chalet au domicile des propriétaires. C'est un homme grand et maigre d'apparence austère qui est venu ouvrir. Pas très agréable.
- Tu aurais pu trouver un proprio plus sympa, franchement, ça a mal commencé avec cette route à parcourir et ça ne s'arrange pas ! Quel personnage désagréable ! 
 
Arrivés aux abords du chalet, nous nous sommes réjouis.
- Ma foi, c'est un beau chalet ! Bon, installons-nous. Je voudrais m'étendre un peu pendant que tu prépares un bon  repas. Je suis lasse...

Lorsque j'ai introduit la clé dans la serrure, celle-ci a refusé de tourner ! Bigre que se passe-t-il ?
- Ce n'est pas la bonne clé. Le propriétaire a du se tromper, ai-je dit, la tête basse.
On ferait peut-être mieux de tout annuler et de rentrer chacun chez soi non ! ?  C'est un week-end de merde que tu m'offres là !
- Je n'y suis pour rien, Madame.
- Ah tais-toi ! Tu m'agaces. Retournons là-bas, je n'ai pas envie de refaire soixante-dix kilomètres.

Comme nous allions repartir, la femme du propriétaire est arrivée en camionnette. C'était une grande femme rousse à forte poitrine et large fessier.
- Mon mari s'est trompé de clé, Madame, il n'a pas l'habitude, excusez-nous !
Nous avons échangé les clés. Pendant que j'entrais nos sacs à l'intérieur, Madame est restée auprès de la propriétaire à bavarder un long moment.
 
Le chalet était confortable, bien meublé. Madame s'est effondrée dans le sofa pendant que je préparais une collation avec les provisions que j'avais fait le matin même.
J'avais dressé une jolie table, avec une nappe bleu vif, des assiettes blanches, de jolies verres à pied. Et, au centre de la table, j'avais posé un petit vase en verre ciselé contenant quelques roses rouges cueillies dans les parterres à proximité du chalet. C'était beau comme le drapeau français. Il y avait un beau pain de campagne, du beurre demi-sel, du jambon persillé, du fromage, des figues, des noix, quelques poires.

J'ai appelé Madame. Elle semblait toujours de mauvais poil.
- Je suis tellement fatiguée ! ... Je n'ai pas très faim.
Elle a quand même pris place.
- Ces roses rouges sur cette nappe bleu roi, c'est du plus mauvais effet. Tu aurais pu les choisir blanches, tes roses ! Tu es vraiment nul aujourd'hui ! Ce n'est pas de nature à m'ouvrir l'appétit, le sais-tu ?
Je la regardais l'air étonné.
- Ne me regarde pas comme ça ! Ne me regarde pas du tout, tu ne le mérites pas !
J'ai baissé la tête. 
- C'est tout ce que tu as trouvé à m'offrir à manger ? M’a-t-elle demandé sèchement.
- Mais, vous aimez le bon pain et le fromage, et aussi le jambon !
- J'aurais préféré du saumon fumé. Et c'est quoi, ça ? ... Elle désignait l'excellente bouteille de bordeaux, un Saint-Emilion Grand Cru classé d'un excellent millésime. On est en Alsace ici !

Madame a quand même mangé, mais elle n'a bu que de la limonade en pestant car elle n'était pas assez fraîche, et m'a obligé à en boire également après m'avoir fait ranger la bouteille de vin.
Je n'ai presque rien avalé. De la limonade sur du Munster et du jambon, ça ne passait pas.
- Tu feras la vaisselle plus tard, viens me masser les pieds.

J'ai suivi Madame dans la chambre. Elle s'est étendue dans le lit. Je l'ai déchaussée, ai pris l'huile parfumée dans son sac et lui ai massé les pieds avec beaucoup d'attention, comme elle aimait que je le fasse !
Au bout d'un quart d'heure d'application de ma part, Madame m'a dit :
- Assez d'huile. Lave-moi les pieds avec ta langue à présent.

Au toucher, l'huile était très agréable, mais au goût une vraie infamie ! Dès que je me suis mis à lécher les orteils de Madame, j'ai eu des haut-le-cœur. Cette huile était à la fois sucrée, amère et poivrée et collait à la langue comme de la glu dès qu'elle était en contact avec la salive. 
- Mes pieds te dégoûtent ? M’a-t-elle demandé.
- Non, Madame. Je n'ai pas osé lui dire la vérité.
- Continue alors. Applique-toi !

Le cœur n'y était pas. Je léchais sans passion, sans entrain. Madame m'a repoussé du pied. Je suis tombé sur le plancher.
- Il est tard. Je vais dormir. Je vais t'attacher sur cette chaise pour la nuit. Tu ne mérites pas de dormir allongé.

Madame m'a attaché les poignets aux montants de la chaise, les chevilles aux pieds et la taille au dossier afin que je ne tombe pas.

J'ai passé une nuit horrible, comme lorsqu'on dort dans un train de banlieue, réveillé par chaque secousse du convoi...

A suivre...
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Par Madame. S
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