Mercredi 15 juin 3 15 /06 /Juin 08:35

 

15.06.2011
« Madame est de mauvais poil ! Un week-end à la montagne... »
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...Le jour s'est levé. Un soleil pâle s'infiltrait entre les rideaux mal fermés et éclairait la pièce.
Madame s'est réveillée. Pas de meilleure humeur que la veille au soir.
- Tu n'as même pas pris garde à fermer convenablement les rideaux ! Il n'est que six heures et me voilà déjà réveillée à cause de ta négligence ! Vraiment, qu'est-ce qui m'a pris de t'emmener en week-end ! Mais enfin, j'ai très bien dormi. Je suis reposée. Nous allons pouvoir marcher dans la montagne. Je vais juste te détacher les poignets. Tu libéreras le reste toi-même. Et prépare un petit déjeuner digne de moi. Rachète-toi de tes erreurs !
- Bien Madame.

Madame est entrée dans la salle de bain. Je suis allé à la cuisine préparer le café, réchauffer au four les petits pains afin qu'ils soient frais et croustillants. J'ai mis à table le beurre, le miel, une confiture de fraises et une autre d'abricots.
Tout-à-coup, j'ai entendu des cris venant de la salle de bain, et des jurons !
Je suis accouru, paniqué.
- Où sont les serviettes ? Il n'y a pas une seule serviette alors que j'en avais emporté !
- Pardon, Madame. Elles sont restées dans la chambre. Je vais les chercher.
- Il faut toujours tout réclamer ! Tu ne penses à rien mon pauvre. Tu dois devancer mes besoins et mes envies ! Tu ne sembles pas le savoir. Enfin, nous repartirons ce soir. Je n'ai pas envie de rester plus longtemps avec toi. Une nuit de plus me serait insupportable.

Madame me déchirait le cœur. J'étais triste d'avoir manqué à mes devoirs envers elle, mais j'étais tellement perturbé par la tournure étrange qu'ait pris notre week-end, dès la veille...
- Essuie-moi le dos, les jambes et les pieds. Le reste, tu n'y as pas droit. Et ne regarde pas mes seins, ni mon sexe. Je te l'interdis.

J'ai laissé Madame seule dans la salle de bain et suis retourné à la cuisine. Une fumée bleue s'échappait du four. Je l'ai éteint, et ai ouvert la porte et toutes les fenêtres afin d'évacuer la fumée qui piquait les yeux.
- Tu es un incapable, m'a dit Madame, en entrant dans la cuisine. Il ne te reste plus qu'à aller chercher des croissants et du pain au village le plus proche. J'ai vu qu'il y avait un vélo dans la remise. Sois ici dans une demi-heure. Je n'aimerais pas attendre davantage.
- Bien Madame.

Il y avait effectivement un vieux vélo dans la remise. Les pneus étaient presque à plat et, évidemment, pas de pompe à l'horizon pour les regonfler. J'ai néanmoins enfourché la bécane qui grinçait à chaque tour de roue. La selle mal fixée bougeait sans cesse d'avant en arrière et un ressort me piquait la fesse. J'ai néanmoins parcouru les trois kilomètres me séparant du village. La boulangerie était encore fermée et n'ouvrait ses portes qu'à 7h30. Il n'était que 7h15. J'ai attendu assis sur les marches.

Dès que le boulanger est venu ouvrir sa porte, je me suis précipité à l'intérieur. On bonne odeur de pain chaud régnait dans la boutique. J'ai acheté les croissants, des petits pains ronds aux graines de pavot, un beau pain tout frais pour le repas de midi. Et j'ai renfourché la bicyclette grinçante. Deux chiens m'ont suivi en aboyant sur deux cents mètres.

En arrivant au chalet, j'étais en nage. Mais la voiture de Madame n'était plus là !
Il y avait un mot sur la table : "Je suis en colère contre toi. Tu es en retard. Je suis allée déjeuner à Obernai. Je ne t'autorise qu'un seul pain sans beurre ni miel ni confiture. Sois fin prêt à mon retour. Nous allons marcher. J'ai besoin d'exercice."

Je me suis effondré sur une chaise, exténué. Je n'avais presque pas mangé la veille, n'avais pas fermé l’œil de la nuit. Je me suis versé un bol de café tiède. Décidé à désobéir, je suis allé au frigidaire prendre le beurre et la confiture. Il était vide. Il y avait juste un billet sur la grille : "J'ai dit sans beurre ni confiture !".
J'ai quand même engouffré les deux petits pains au pavot et les croissants. Madame ne saurait quand même pas ce que j'avais acheté. Elle n'en saurait rien.
 
Madame est rentrée une heure plus tard. J'avais débarrassé la table et éliminé toutes traces de miettes de pain et de croissants. Elle portait un fin pantalon de toile, des chaussures de jogging et un pull de fin lainage clair. Je ne l'avais jamais vue dans pareille tenue. Elle était aussi belle que dans ses tenues de cuir ou de latex.
- Je sais que tu m'as désobéi, m'a dit Madame en arrivant. Je suis passée à la boulangerie où tu as acheté des pains au pavot et des croissants. Où sont-ils ? ... Tu les as mangés, n'est-ce pas ! Tu seras puni très sévèrement, je peux te l'assurer.

J'avais mal au crâne à cause du manque de sommeil. Les croissants trop gras me faisaient mal à l'estomac. Je l'ai dit à Madame.
- C'est bien fait pour toi. Tu as ce que tu mérites. J'irai me promener seule. Je ne te veux pas à mes côtés. Ainsi tu pourras te reposer. Mais je vais t'attacher.

Madame m'a attaché les poignets à l'aide de menottes d'acier. Elle a noué une corde de nylon noir à la chaînette reliant les deux bracelets et l'a attachée à une poutre du plafond, afin que je sois étiré, sur la pointe des pieds. Puis elle a lié mes chevilles et mes genoux joints et m'a bandé les yeux à l'aide d'une bande de fin latex enroulé plusieurs fois autour de ma tête.

Et Madame a quitté le chalet...
 A suivre...

 

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Par Madame. S
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