Lundi 2 mai 1 02 /05 /Mai 16:46
02.5.2011
La relation Gynarchique...- 1 -

Voici un texte écrit  par l’esclave julien, il y a quelques temps pour un forum et que j’ai souhaité publier sur mes pages. Il vous parle de Gynarchie et je trouve très intéressant son point de vue. Il est esclave gynarchiste dans l’âme et la profondeur de ses mots est touchante. C’est un réel investissement pour lui.
La Gynarchie est un mode de fonctionnement autre que la simple relation bdsm.
Découvrez son monde, beau, naturel et fait de sentiments.
Mais lisez donc ce texte, il vous éclairera sur ce mode de vie, oh combien riche et fort de sens.
 
« Ainsi va le monde. Toujours plus rapide, toujours plus complexe.
La masse d’information à ingérée grandit avec notre espérance de vie, et les savoir accumulés.
La technologie transforme nos quotidiens : sur la durée, notre confort s’améliore.
Nous voulons donc en jouir.
Il convient de «faire son trou» dans l’organisation humaine de nos sociétés et ce, non plus pour survivre, mais pour profiter.
 
Désormais, une crainte nous paralyse : nous n’avons pas assez vécu. Disparaître n’est plus autant souffrance physique qu’autrefois. La médecine a progressé. La mort est devenue davantage angoisse, peur, frousse morale. Plus celle de l’enfer, athées que nous sommes bien souvent. Celle de ne plus jouir de rien.
Alors, on consomme. Autant que nous pouvons.
 
Nous accumulons, nous comparons, aussi facilement que nous zappons. Ce n’est pas notre individualisme – trop vite vilipendé – qui nous fait souffrir, mais plutôt notre incapacité à rester en place. Et cette bougeotte consumériste vaut aussi en Amour, en amitié « vraie » femme-homme et en Gynarchie... L’engagement devient compliqué, car de nombreuses possibilités s’offrent à nous. Même satisfaits, nous sommes insatisfaits. Nous zappons un peu vite.

Le sentiment amoureux, consciencieusement élaboré au fil des siècles, pensé, expérimenté, dessiné, et transmis, est mis à mal par la bougeotte qui nous anime. Lui, qui repose sur la durée, l’expérience commune, est concurrencé par la passion – avec un petit p.
 La flamme s’embrase aussi vite qu’elle ne s’éteint. On zappe, pour consommer plus facilement une autre lueur d’espoir.

La Gynarchie dans tout ça ?

Il y aurait mille choses à dire dessus, et bien au-delà. D’abord, il faudrait parler de GynarchieS.
 
Penchant d’abord individuel, la relation Gynarchique prend autant de formes qu’il existe de personnes. Certaines s’accordent mieux entre elles que d’autres, cela va de soi, mais bien entendu l’adoration et la reconnaissance de la supériorité absolue de la Femme est le fil conducteur.
La Gynarchie, par son adoration, pallie la « zappe de l’Amour ».
Souvent isolé, il cherche sans fin un/une éventuel(le) alter ego. Isolé, mais pas perdu : c’est dans le dialogue et l’échange qu’il trouve son salut, sa correspondance, ses aspirations, bien plus nobles que la morale commune ne veut bien l’admettre.

La Gynarchie n’est pas un travers, mais une pause, dans ce quotidien si rapide, si complexe. Un état d’esprit autant qu’une quête des sens, un système de valeurs autant qu’une jouissance. C’est là son lien avec le bdsm, ou le SM (attention, confusion fréquente !). Ces penchants, encore aujourd’hui moqué dans la sphère publique, gagnent en audience dans la sphère privée. Bien souvent, en rient ceux qui y aspireront, tôt ou tard. Ce sont les méandres de l’honnêteté publique…

Fétichisme, bdsm, autres : comme le café, on commence par goûter et trouver cela amer. Puis on y revient, progressivement. On cherche ensuite à les partager durablement, à les installer dans son mode de vie.
L'esclave gynarchique deviendra esclave total, sa Déesse franchira "ses limites" pour pérenniser la relation; elle saura à la fois être tendre et très sévère pour ne pas chuter, punira justement ou injustement, gratifiera son mâle par ses dons liquides et solides pour lui prouver au combien il compte aussi pour elle... 
 
La Gynarchie est souvent un aboutissement, un retour à de justes valeurs, à des sentiments « vrais » et honnêtes, à une relation fidèle, du moins du côté de l’esclave, mais qui a de grande chance d’entraîner sa Déesse vers le nirvana…  En fait, beaucoup de couples Gynarchiques ont comme arrêté le temps.
 
Les jeux, devenus savoureux et intelligents, font mieux que raviver la flamme : ils l’embrasent.
Ils font mieux qu’éviter de zapper : ils installent des liens si forts qu’ils en deviennent permanents.
Ils font plus que passion : ils élèvent vers l’Amour ou vers l’amitié vraie, donc très forte et souvent éternelle.
La société change-t-elle ? Oui, en permanence. Mais en réalité : très peu. Nous aspirons tous à la même chose.
 Et à l’inverse des croyances les plus sottes et les plus médiocres, la Gynarchie, comme la relation fétichiste d’ailleurs, est tout le contraire d’une destruction.
 
La grande difficulté étant l'association de 2 "bonnes" personnes... » 
esclave julien

Vous voulez en savoir un peu plus ? Je publierais bientôt un aperçu sur la convention gynarchique. Mais vous trouverez dans le paragraphe « liens » de mon blog, une adresse intéressante d’un site gynarchique...
Madame. S
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Par Madame. S
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