Madame,
Enfin je trouve des mots, et espère ne pas vous avoir trop déçu, je suis très peu prolixe, et ce, depuis bien longtemps.
En ce dimanche soir, j'ai beaucoup de choses en tête, demain, cela fera 6 ans, et cela fera donc presque 8 ans que nous fêterons notre première
rencontre !
Je n’ose presque pas y croire…
Que vous m’ayez enfin permis de Vous revoir............... Vous n’imaginez pas ce que cela a pu représenter pour moi, un moment magique irréel,
impensable, un pur bonheur !!!
Vous étiez si vous, toujours la même prestance même dans ce lieu peu propice à des épanchements SM et d'une intimité plus que précaire
sourires. Une chambre d’hôpital est bien triste…
Moi, bavard, intimidé, presque insolent, perdu...
Oui perdu, j'étais ailleurs, dans une autre galaxie, je ne pouvais croire que moi, la larve, le vermisseau, j'étais la devant vous,
j'étais penaud.
Je n’ai pas osé me mettre à genoux.
Je n’ai pas osé vous vénérer comme qui de droit.
Je n’ai pas osé d’être à la hauteur de ce rendez-vous !
Bien sûr, j'avais tout imaginé, tout pensé, tout espéré, bien sûr, j'aurais voulu ramper devant vous, j'aurais aimé vous sentir, humer, gouter vos
pieds, il m'a manqué le courage, la détermination, la volonté et surtout votre accord…
Je suis resté en extase devant vous, osant a peine un baisemain, en admiration devant vos cheveux toujours si fascinant, votre prestance toujours
aussi impressionnante, votre charisme toujours aussi intimidant et oui, moi le ver je suis resté bouche bée devant vous quel honte !
Sachez que le fait que vous ne vérifiez pas ou demandez à voir, si vos ordres avaient été bien exécutés m'avait très déstabilisé mais cela devait
être voulu par vous ?
Je me pose tant de questions…
Il est évident que je n'ai su, dans ce contexte si peu propice à des jeux SM, que me réfugier dans un discours de banalité et de réflexion alors que
j'aurais aimé ou du être à genoux devant vous, être rampant, assis, être humble, être docile, être sage.....
Mais non, j'ai parlé, parlé, encore et encore parlé...... A sans doute vous fatiguer, finalement j'ai été très nul…
J'aurais surement aimé un recadrage de votre part mais vous m'avez laissé m'enfoncer dans cet abymes dont je ne sortirais peut être pas mais sachez
que je suis si content de vous avoir revu que m'importe votre décision envers moi, vous êtes resté la même que dans mon souvenir, dans ce club où je m’étais mis à genoux pour vous.
Il y a si longtemps et on dirait pourtant que le temps n'a pas d'emprise sur vous, je vous aime toujours autant pourtant je serais
compréhensif de vos sentences du à ma piètre comparution devant vous, et à ma nullissime exposition à vos yeux....
Je finirais mon texte avec quelques mots sur mon retour...
En roulant, j'ai été emplis d’émotions et des ressentiments les plus divers, la honte, le désir, la bassesse, l'incompréhension... ais
aussi la douleur de mon incapacité d'être à votre hauteur, la déchirure morale, la crainte de vous avoir perdu..... Et c'est les larmes aux yeux, oui en pleurant que j'ai fini mon chemin, c'est
même larmes qui perlent au moment où j'écris ces mots..............
Votre dévoué serge
PS: vous avez le loisir de mettre ce texte sur le blog sachez que le fait que vous ne vérifiez pas ou demandez à voir, si vos ordres avaient
été bien exécutés m’avait très déstabilisé mais ça devait être voulu par vous?
Serge,
Je suis heureuse que tu aies pu enfin écrire sur cette rencontre que tu attendais depuis si longtemps, depuis des années il faut le
rappeler... Je publie donc ce texte, car il est comme toujours empreint de ta sincérité, forte et ta fidélité à ma personne.
Comme il y avait très longtemps que tu ne m’avais pas revue, tu t'es fait tous les films possibles du monde en pensant à cet instant. La
route qui t'a mené vers moi a dû être longue et faites de pensées les plus incroyables les unes des autres... Tu étais si heureux de me revoir...
Et finalement, tu n'as fait que parler pour cacher ta timidité. Aurais-tu eu peur de mes mots ? Moi je le crois...
Tu as parlé et parler encore et tu étais mal à l'aise, même si tu semblais décontracté à certains moments, car tu étais content d'être là,
si proche de Madame.S.
Et finalement, rien de ce que tu as pu imaginer n'est arrivé, car pour moi, cette rencontre était faite pour renouer des liens que nous
avions perdu depuis des années. Je ne sais si tu l’as compris.
Tu t'attendais à tout oui, rien ne s'est passé. Tu pensais que je vérifierais le fait que tu sois nu sous tes vêtements, car oui
je te l’avais demandé. Je n'en ai rien fait. Je sais que cela t'a troublé et que tu te sentais décontenancé, ne sachant pas comment j'allais réagir.
Tu espérais pouvoir toucher mes pieds, que tu osais à peine regarder, alors que je les posais savamment sur ce lit. Tu osais
certains regards, dissimulés, rougissant.
Tu as espéré que je te touche, tout simplement, tu n'as eu droit qu'à un baisemain, pour effleurer le grain de ma peau. Mais d’autres n’ont même
pas eu cette chance. Le sais-tu ?
Te revoir m'a fait plaisir, car je me suis rendue compte que tu étais aussi soumis qu'au premier jour, cet abandon de soi est beau et
fort...
Il ne faut jamais rien espérer quand on va voir une Divine, car au risque d'être déçu ou déboussolé, tu n'as finalement que
ce que veut bien t'offrir Madame.S, le fait de pouvoir partager sa pièce quelques minutes et cela est déjà beaucoup...
Tu es reparti, en espérant me revoir, bientôt…
C’est moi qui déciderai de cela…
Madame.S
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