Jeudi 12 mai 4 12 /05 /Mai 10:47
12.05.2011
Mon "O"... - 6 -

Ou la soumission au féminin.

…Il y avait là une autre soumise, proche de nous, aux côtés de son Maître, près du bar.
Une jolie petite blonde, avec de jolies rondeurs bien placées. Des cheveux assez courts et ondulés. Sa bouche était pulpeuse. Elle était trop maquillée par contre. Etait-ce par provocation de la part de son Maître ? 
Elle semblait très obéissante car j’entendais son Maître lui parler d’un ton sec pour lui demander de faire ceci ou cela ; Elle aimait être un peu malmenée car elle rougissait en entendant la voix de son Maître.
On la sentait tout aussi timide que mon « O », mais aussi très curieuse et elle aurait sans doute aimé venir parler à ma belle. Mais son Maître lui interdit de bouger. Il était affairé à une grande discussion avec un ami semble-t-il et délaissait malheureusement un peu sa soumise. Même occupée à une conversation, je faisais pour ma part, toujours attention à y joindre « O », la faire participer est pour moi normal. C’est une personne pour qui j’ai un infini respect et de l’affection…

J'étais pourtant déjà un peu fatiguée au milieu de la nuit, mais je ne pû résister à l'envie d'aller avec elle dans une des pièces du club où se trouvait simplement un lit recouvert d’un drap de vinyle noir. Aucun autre objet, à par une chaise, n’emplissait la piéce. La lumière était joliment tamisée et je jubilais à l’idée de me retrouver, seule, avec elle dans cet endroit libertin. J’allais faire de ce duo de femme, un moment de tendresse qu’elle ne pourrait oublier.

Nous étions seules dans cette pièce, pour une communion de deux âmes…

J’avais pris soin de choisir un endroit du club avec des petits hublots d’indiscrétion qui permettaient de voir ce qui se passait dans la pièce, cela était follement excitant pour moi, tout comme pour elle. Je lui demandai de s’asseoir quelques instants sur une chaise dans un coin de la pièce. Que je puisse la regarder et la faire languir quelques longues minutes.

Cela ne permettait pas d’y entrer si l’on tournait la clé dans la porte. Je devais prendre soin de mon « O ». Je prenais en compte le fait qu’elle ne veuille qu’aucune autre personne n’entre dans nos jeux. Pour ses premiers pas, elle ne devait pas être trop bousculée et je devais prendre en compte ses peurs et je la respectais. Je ne voulais pas que l'on puisse la toucher ou bien s’immiscer dans notre jeu. Je savais qu’elle aimerait être exhibée mais la respecter était toujours présent en mon esprit.

Je l’imaginais avoir mille et une idées à l’esprit, ne sachant ce que j’allais lui demander.
Ce que je savais, c’est qu’elle s’abandonnerait et qu’elle était prête à m’obéir...

J’avoue que l’excitation montait pour moi aussi. J’avais envie de la caresser, partout.
De la bousculer, un peu, aussi. De l’entreprendre sauvagement ou plus tendrement. Un doux mélange de sentiments qui tourbillonnaient en mon esprit.
J’allais prendre mon temps et bien m’occuper de ma petite soumise. Elle le méritait sous mes mains.

Je lui demandai de s'allonger sur le ventre. Elle avait un peu peur, j’ai senti une once d’hésitation, mais gentiment elle se glissa lentement sur le tissu froid et noir. Je la soupçonnais alors d’en rajouter, pour me montrer le rebondi de ses jolies fesses blanches, à sa façon de se mettre à quatre pattes pour me faire apparaître ses courbes. Ses jambes, habillées de ce collant en résille la rendait sexy.

Je la caressai alors. Sa peau était chaude, ses frissons ondulaient sur sa peau…

Je remontais sa jupe, délicatement…
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Par Madame. S
Mercredi 11 mai 3 11 /05 /Mai 09:31
11.05.2011
Mon "O"... - 5 -

Ou la soumission au féminin.

… Exhiber sa proie. Pour moi cela signifie montrer combien une soumise peut m’être dévouée. N’y voyez pas là un mot fort, voir choquant. Simplement essayer de vous faire comprendre combien l’exhiber me rendait fière, car le reflet de son image était si sincère à mon égard. Oui…

Elle était si touchante…

Elle aimait être à mes côtés en essayant de devancer ma soif. Me demander si j'étais bien installée. Si je n’avais pas trop chaud ou froid. Elle regardait mes chaussures, puisque ses yeux étaient baissés. Elle essayait d’apercevoir le haut de mes jambes et surtout mes seins. J’avais remarqué son petit manège mais j’aimais savoir que mon décolleté l’excitait fortement. Je lui laissais ce petit plaisir. Je pouvais bien lui accorder cela. Elle était discrète...

Elle parlait après m'avoir demandé l'autorisation d'un regard. Elle "défendait" sa position de soumise et on sentait qu'elle était fière d'être là.

A un moment dans la soirée, l’idée de faire encore rougir mon « O » me démangea. Il y avait du monde maintenant dans le club, mais les gens n’osaient pas me déranger et préféraient sans doute m’observer du coin de l’œil, assis confortablement dans leur fauteuil. Mais je sentais vraiment leurs regards se poser sur les jolies jambes d’O.

Puis j’ai eu alors l’idée d’interpeller Jérôme, le serveur et Francis, l'un des patrons. Je leur dis d’une voix forte pour que l’on puisse bien m’entendre : « Regardez, le joli string que je lui ai conseillé d'enfiler ce soir pour m’accompagner. Ne trouvez-vous pas que cela la rend encore plus coquine et qu’a tout moment je peux y glisser ma main ? ! ». Je soulevais la jupette d’O et à nouveau elle était rougissante, mais je crois que finalement cela lui plaisait beaucoup. Bien que les deux hommes essayaient de garder une certaine contenance, j’étais persuadée qu’ils ne rateraient pas une miette du spectacle que je leur offrais...

J'ai aimé soulever délicatement sa jupe et montrer ses fesses, presque nues, les montrer à ces deux hommes et aux femmes qui étaient installées un peu plus loin et que j’avais remarquées. Cela devait être très excitant comme spectacle.

Me dire qu’elle était pour eux inaccessible et qu’étant lesbienne ils n’avaient aucune chance de pouvoir la séduire me plaisait beaucoup. La perversité pour moi se joue aussi de cette façon.

J’ai aimé ne voir qu'un mince filet noir qui ne cachait que peu sa raie et rien de ses jolies petites fesses.

Je lui caressais la nuque, pour lui donner un petit plaisir. Je sentais son collier de cuir, celui que je lui mettais à chacune de nos rencontres. Puis, je remontais délicatement jusqu’à sa chevelure, pour l’attirer vers moi, avec ce petit geste irrésistible qu’elle aimait sentir dans ma poigne. J’aimais terriblement ce petit miaulement de ma douce chatte qui m’excitait au plus haut point alors que je prenais une poignée de ses cheveux dans ma main.
Exhibée, fière et rougissante. Adorable et à croquer…
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Par Madame. S
Mardi 10 mai 2 10 /05 /Mai 14:33
10.05.2011
Billet d’humeur...

Aujourd’hui, 10 mai 2011, l’ancien président français Jacques Chirac a décidé de faire du 10 mai la Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en métropole. 

Mais l’abolition de l’esclavage n’existe pas avec Madame. S, il est encore bien réel et d’actualité ! Petite phrase ironique et je ne voudrais en aucun cas choquer sur un débat tel que l’esclavagisme réel du passé et de choses terrifiantes qu’on a pu lire. C’est un autre débat très sérieux et nous en reparlerons une autre fois. Pour moi l’esclave à mes côtés est consentant et fier de sa condition. Heureux de m’être dévoué.
Tel n’est pas le sujet du jour juste un prétexte pour vous faire un petit cadeau...
Je voulais donc profiter de cette journée anniversaire pour faire un petit cadeau à tous les esclaves hommes ou femmes en vous faisant profiter d’une photo de moi, bien particulière...
Quel beau cadeau pour votre date anniversaire... Non ?
Arrêtez de coller ainsi votre nez sur l’écran, je vous vois baver...
Savourez, délicatement...
Madame. S
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Par Madame. S
Mardi 10 mai 2 10 /05 /Mai 09:50
10.05.2011
Mon "O"... - 4 -

Ou la soumission au féminin.

...Je l’écoutais, attentivement...
Je la fixais et la dévisageais. Elle était sortie de sa belle cage, tel un oiseau offert à sa proie. A genoux, rougissante, elle me parlait devant tout le monde...
Elle avait posé ses mains sur le sol, ainsi elle s’aplatissait face au public. La chaîne qui entourait son cou était lourde et sans doute froide.

…Sa voix tremblait terriblement, j’ai même cru qu’elle ferait un malaise à un moment !
"Vous êtes la Divine Déesse qui me fait rêver et je suis jalouse oui, je l'avoue, de tous ceux qui peuvent vous croiser, vous écrire ou vous téléphoner. Je vous trouve très belle et si désirable. Je suis votre soumise et j'espère que vous me garderez longtemps, pour toujours, à vie à vos pieds". 
Voici quelques bribes des ses paroles, parfois murmurées, mais emplies d’émotion.

Je ne pourrais vous écrire ici tout ce qu’elle a pu me dire ou plutôt me faire comme déclaration lors de cette soirée. Elle parlait de façon si naturelle, si simple, que cela était touchant et j’avoue que je me sentais glorifiée et aimée. Oui, elle me faisait une réelle déclaration d’amour.
Je ne regrettais pas mon choix quant au fait du lui avoir demandé de parler de notre relation. 
Je la trouvais si jolie et émouvante.

Je lui embrassai la joue délicatement, du bout de mes lèvres et lui caressait la seconde d'un geste tendre et fort de sens.

Elle baissa les yeux à nouveau...

Je lui ordonnais de se relever et de me suivre, à nouveau derrière mes talons et les yeux baissés.
Nous retournâmes au bar.
« O » intriguait les clients du club. Je sentais ces regards sur nous, les hommes dominants jaloux que je possède une si belle créature femelle pour moi. J’étais fière d’exhiber celle que je considérais comme mon petit bijou féminin, ma tentation…
La patronne, Maîtresse Sabine, engagea la conversation et me félicita pour mon choix quant à cette soumise. Elle me dit être impressionnée par la force que dégageait « O » à mon égard lors de son discours. Madame Sabine me dit qu’elle sentait cet amour, cette complicité, cette communion qui nous liait. J’étais flattée.

Il n’y avait aucun doute sur le bon choix et le déroulement de la soirée, comme je l’avais prédis pour les événements dans ce club, ce soir là et j’aimais « exhiber » notre relation.

« O » méritait que je la montre. Et pour ma part, je me devais de dire à tous ces gens présents combien sa soumission me touchait. J’attendais ce moment depuis des semaines et je ne m’étais pas trompée.

« O » répondait à mes attentes et était celle que je lui avais demandée d’être…

Une dominatrice se doit d’exhiber ses proies et leur amour, les prouesses et la dévotion face à certaines assemblées…
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Par Madame. S
Lundi 9 mai 1 09 /05 /Mai 10:53
09.05.2011
Mon "O"... - 3 -

Ou la soumission au féminin.

...Je n'oublierai jamais comme elle était belle…
Debout, à mes côtés. Sa tête penchée, osant à peine relever les yeux, de peur de me fâcher et d’obtenir les foudres de mes mains. Moi, assise sur un grand tabouret de bar. Je discutais avec le patron, Monsieur Francis, nous parlions de sujets divers et j’essayais de ne plus m’occuper d’elle. Pour la mettre encore un peu plus mal à l’aise et la troubler… Elle baissait les yeux en essayant de regarder ce qui se passait autour d'elle, discrètement et si curieuse du sort de ses compagnons de chaînes.

Puis, le Président haussa la voix et ouvrit la séance !

On la jugea. Mais pour cela il fallait la mettre dans la cage de présentation. Elle ne pouvait y tenir debout, elle était donc assise, les mains croisées sur ses jambes en essayant de cacher une certaine nudité que l’on pouvait entr'apercevoir sous sa petite jupe presque trop courte.
Elle écoutait, paisiblement, en attente.

Je me présentais face à l’assistance et je dénonçai haut et fort sa jalousie et son manque de confiance à mon égard, devant la cour. On m’écoutait attentivement et un lourd silence régnait dans l’assistance. Je savourais ce moment. « O » était là, pour moi et je me délectais à la condamner, pour la punir à ma guise à la fin de son jugement.

Je finis par lui demander qu'elle se présente face à moi, en me vénérant devant tous les gens présents, à voix haute et intelligible. Qu’elle dise à tous ces hommes et ses femmes combien je compte pour elle et combien elle n’aurait pas envie de me perdre !

Son avocat, mauvais (c’était un soumis choisi au hasard dans la soirée), ne sut comment défendre une telle atteinte à mon rang !
Sa voix était tremblotante, elle était mal à l’aise, toutes ces personnes la regardaient. Ses joues rougissaient à chacunes des ses paroles.
Mais l'accusée, n'essaya même pas de nier... L'évidence. Elle plaida coupable !
Le procureur, acquiesça à ma demande et souffla à l'accusée de respecter sa peine.
On la sortit de sa cage et on l'amena à quatre pattes devant moi.

Elle était là, à genoux... Si belle, si belle…
Et devant tous, elle devait me vénérer. "LA" punition suprême pour mon "O"...
Elle aurait sans doute préféré une fessée, voir deux, un coup de cravache, mais dans l’intimité, ce qui lui aurait permis d'éviter de parler et ainsi on en aurait fini rapidement et tout aurait pu reprendre le cours des choses. Cela était tellement plus facile ! Ne rien dire et subir. Mais là, elle était obligée d'avouer.
Et elle me déclarait son amour de soumise.
Elle était ma femelle et je l'entends encore me dire ces mots...
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Par Madame. S
Samedi 7 mai 6 07 /05 /Mai 10:39
07.05.2011
Mon "O"… - 2 -
Ou la soumission au féminin.

Samedi soir, une belle nuit de mai...
J'avais parlé à "O" de cet endroit, ce club ou j'allais quelquefois pour mon bon plaisir. Il était proche de Sarrebourg et a malheureusement fermé ses portes depuis. « L’espace lib… »
"O" portait un petit haut noir en lycra, prés du corps, une jupe très courte, ouvrant d'un pan, ou je pouvais délicieusement glisser mes mains. Des petites chaussures, avec un petit talon.

Sur la route, je sentais bien que Carole était apeurée... Elle me faisait confiance, mais elle ne savait où nous allions et surtout ce que nous allions y faire.
Je l'emmenai dans un club, et ce pour la première fois et je savais qu'elle ne s’imaginait pas vraiment ou nous allions arriver. Voilà un moment que je songeais à ce qu'elle m'y accompagne, dans cet endroit que j'appréciais pour la qualité d'accueil et le matériel à disposition.

En route, j'ai mis la musique très fort dans la voiture. Il y avait beaucoup de virages, la forêt baignait dans une pénombre vespérale.
Je lui caressais souvent l'entrejambe. Je la sentais très troublée et elle aimait mon indécence répétée.
J'essayais de la détendre et de la rassurer, un peu...
Je lui avais offert ce collant en résille qui dessinait ses jolies jambes.
Je lui avais demandé d'avoir dans son sac quelques vêtements. J'ai donc pu choisir entre trois strings qu'elle avait emportés dans ses bagages. Il était fin avec quelques strass. Je sentais son triangle, humide, quand ma main remontait plus haut. Elle écartait les jambes, discrètement sans en avoir l’air, avait-elle donc tellement envie de sentir mes ongles et mes doigts la fouiller ? Elle ne méritait pas que j'aille sentir son humidité, pas encore…
J’aimais conduire et la sentir en attente, là, prés de moi. Son regard exprimait tant d’envies, de dévotion.
Elle était si jolie…

Qui serait là ? Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui demander d'exécuter...

Je lui dis : "Je te demande simplement de baisser les yeux, de rester toujours derrière moi, à mes côtés et de me demander l'autorisation pour quoi que ce soit. Tu ne dois parler quand je t'y autoriserai, et tu me dois respect devant ceux qui seront là".
Ce soir, le thème de la soirée est « Cour d'assises ». On juge les soumis et soumises de leurs fautes... Hilarant et charmant programme… Je m’en lécherais presque les babines…
J'étais l'exécutrice des peines ! Quel beau rôle n’est-il pas ? Maîtresse Sabine la patronne me l’avait gentiment proposé et je trouvais cela si amusant. Quelques coups de martinet pour un sujet, des gifles pour un autre... Assez banal, mais émoustillant face à des esclaves que je ne connaissais pas il y a deux heures.

Puis vint le tour de Carole, mon "O"...
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Par Madame. S
Vendredi 6 mai 5 06 /05 /Mai 11:02
06.05.2011
Mon "O"… - 1 -
Ou la soumission au féminin.

Je tiens à dédier les articles à paraître à Carole, Mon « O ». Carole n’est plus mienne. Elle à choisi un autre chemin pour sa vie. Mais je tenais a vous faire partager notre parcours, par le biais de quelques écrits. J’espère vous transmettre au travers de mes écrits les moments forts de cette relation qui restera à jamais en ma mémoire. Elle reste un merveilleux souvenir au « féminin ».
La soumission existe aussi entre femmes.
Je vous le prouve avec les écrits à venir, en plusieurs épisodes...

J'aimais m'apprêter pour la soirée qui allait se dérouler et je prenais un malin plaisir à me faire belle et désirable. Carole me trouve belle et je sais qu’elle aime mes jolies rondeurs. Elle aime me regarder, me désirer..
Je savais qu'en étant femme et sexy en diable elle ne pourrait qu'avoir envie de m'être encore plus dévouée.
Elle ? Carole, mon "O"... J’avais choisi de la nommer ainsi. J’ai trouvé ce nom joli, qui lui correspond à merveille. Elle, jeune femme fine et jolie. Si soumise à ma personne.

Mais il faut tout d’abord que je vous fasse un remake et que je vous parle de ma rencontre avec Carole.
Je me souviendrai toujours de notre première rencontre. Elle m’avait contactée par le biais de mon site sur mes pages et ses mots transpiraient de timidité. Ce site à l’époque, ne parlait pas de Madame. S. Carole cherchait à entrer en contact avec une femme qui lui plairait. Qui pourrait l’inspirer et avec qui partager d’heureux moments de complicité. Elle m’avait donc envoyé un mail, voilà comment tout à commencé aussi simplement…
Carole vivait à Reims (à l’époque) et n'a pas un instant hésité à faire les kilomètres qui me séparaient d'elle et de mon Alsace natale ; J'ai apprécié ce geste et je suis heureuse qu'elle aie pris l'initiative de faire ce voyage. Dés le premier regard, j'ai su que Carole me serait soumise. Le premier week-end que nous avons partagé à été magique pour moi et je n'oublierai jamais sa façon de me parler, timidement et de ne pouvoir détourner son regard de ma personne; Ses yeux étaient remplis d’espoir et d’envies.

Je la fascinais. Je ne peux trouver un autre mot oui qui caractériserait ses regards à mon intention.

Le premier week-end passé ensemble à été magique. Carole embrasse divinement bien et son piercing sur la langue est un détail des plus croustillant et sensuel.
J'avais l'impression qu'elle était enfin face à son "bijou", ce cadeau tant espéré. Enfin devant cette femme qu'elle vénère et trouve si belle, dominante et pour qui tout devenait possible.
Dans son petit corps de jeune femme, je l'ai trouvée si belle au moment ou elle sortit de sa voiture et ou elle arriva vers moi. Je n’oublierai jamais son regard. Ses yeux brillaient et je savais que cette femme deviendrait une personne importante dans ma vie.

Le jour de notre rencontre… J'aurais aimé lui demander de se mettre à genoux et de m'embrasser les pieds. J'ai aimé ensuite la prendre dans mes bras, pour la rassurer et la guider…
Mais elle ne savait pas encore que j’étais une femme dominante.

Je me devais de la rassurer et de lui dire que je la désirais, mais que je désirais faire d’elle ma soumise, je l’imaginais belle avec un petit collier dessinant son joli cou très fin.
La tête penchée et en attente de mes mots…
Carole est tendre et sensuelle…
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Par Madame. S
Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 14:11
Petit billet d’humeur...

« Le féminisme est l’avenir de l’homme »

Aujourd’hui, je souhaiterais partager avec vous la première page du magazine « Charlie Hebdo », un hors-série, paru ces derniers jours en kiosque, que vous trouverez sans doute chez votre marchand de journaux préférés.
La première page est sans équivoque et je dois avouer que le contenant l’est tout autant !
Je vous laisse juger par vous-même avec la photo que je vous dépose ci-dessous.
Lecture des plus intéressante, n’étant pas une fidèle de ce journal, j’avoue que celui-ci m’a surprise et il vaut le détour, ne serait-ce que pour la finesse de son analyse et les chiffres évoqués sur la condition de la femme.
Je vous le conseille donc pour vos prochaines insomnies...

 

05.05.2011

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Par Madame. S
Mercredi 4 mai 3 04 /05 /Mai 15:47
04.05.2011
aaron, à mes pieds...

aaron… Et son « ode » à ma personne...

LETTRE DE DEVOTION A MADAME S…

"je Vous écris actuellement d'un endroit, d'où émane beaucoup de nostalgies, et qui m'aidera à décrire au mieux les Qualités Intrinsèques da ma Divine Maîtresse et ainsi les faire partager à nos amis bloggers. 

Cela fait plus de 5 ans, que Vous m'avez accepté comme esclave, et sachez Maîtresse que je Vous en serai éternellement redevable.
Cela a commencé par une belle soirée d'été, où Vous avez décidé de tester mes valeurs de serviteur, Vous m'êtes apparue ce jour là, comme l'incarnation même de la Dominatrice, telle que je me La suis toujours imaginé. 
Cela resta à mes yeux, un moment extraordinaire, où se mélangeaient mes émotions à savoir l'angoisse, la ferveur, la douleur, l'extase, la jouissance, la tendresse et la peur.

Cette peur, une peur enfantine, habitée par le sens du mystère, entre deux mondes, quand le jour baisse dangereusement et que l'on se demande à quelle sauce, l'on va être mangé: vais-je juste être mordu ou bien dévoré, à ce moment précis Vous m'avez fait ressentir un frisson qui enivra mes sens. 
En réalité, j'ai beaucoup de mal à trouver le qualificatif exact, pour décrire la perfection de ce moment.
Vous m'avez en effet, fait découvrir ce jour là et depuis, des plaisirs extrêmes, étranges et intenses, qui heurteraient l'âme du commun des mortels.
Vous avez décidé, de parfaire mon éducation et mon obéissance, moi pauvre animal humain, dans une osmose parfaite et inégalée.

Vous êtes belle et Votre Beauté dépasse tous les mots, la toilette et les soins que Vous apportez à Votre Corps Majestueux et Inaccessible saisissent mon attention et mon ravissement.Vous êtes l'incarnation du plaisir et ramper devant Vos Pieds, en faisant abstraction de toutes considérations personnelles, est chaque fois ressenti comme un cadeau de la vie.

C'est un réel plaisir, de pouvoir constater Votre Expérience, s'enrichir au terme de chacune de nos rencontres. Je remercie le destin qui m'a fait Vous connaître et c'est chaque fois un plaisir ultime, que de ressentir Votre Présence et de partir en voyage vers l'imprévisible. 
Vous m'avez permis de transformer, mes rêves en réalités sans le moindre conformisme, Vous dirigez mon âme dans les couloirs de la domination, à coups de cravache pour me faire ressentir les bourrasques de Vos Délicieux Caprices. 

Aussi, je Vous avoue une foi et une confiance toute particulière, qui me permettent de lâcher prise, en m'abandonnant à Votre Personne. Quel plaisir, de Vous appartenir et de savoir que tout ce que Vous me réservez, va m'obliger à me dépasser. 

Chaque fois que je ressens le tranchants de Vos Ongles sur les courbes de mon dos, ou Votre Petit Poing ou Votre Pieds me pénétrer, je suis dans une sensation étrange qui m'envahit, où se mélange le sentiment de plaisir et de douleur. 
Chaque fois, que j'ai la chance d’humeur Vos Petits Orteils ou de lécher Vos Semelles, je suis en quelque sorte, déjà au paradis.

Et que dire, de Votre Elan de Supériorité Féminine, lorsque Vous décidez de Vous asseoir sur mon visage, Vous m'emmenez là où le désir se mets à galoper ; de la même façon, quand Vous m'utilisez comme crachoir ou cabinet de toilette, ou lorsque que Vous déversez de la cire chaude sur mes parties génitales ou lorsque Vous décidez longuement de les masser, avec des feuilles d'orties fraîchement cueillies ; alors Vous faites renaître en moi, une subtile et intense boule de feu de l'orgasme. 

Comment ne pas se dépasser, lorsque Votre Plaisir Visuel dépend de ma capacité, à sucer un autre homme. 

Penser à Vous quotidiennement, se réjouir de Vous avoir rencontrée, me laisse une pensée de gratitude indélébile, devant l'infini. 

Par tous ces actes de servilité et de dévouement, Vous m'avez simplement ressentir que j'existais et que j'étais vivant ; Vous m'avez littéralement aplati par Votre Capacité à dominer les êtres qui Vous entourent . Vous pouvez être ferme et faire comprendre, à quiconque où se trouve le sexe fort, mais en même temps, Vous restez très souvent à l'écoute de Vos sujets. C'est ce qui fait tout le mystère de Votre Caractère Ferme et Lucide. 
Mais sachez, Maîtresse S, que depuis notre première rencontre, Vous m'avez aidé à m'accepter et m'assumer dans la vie de tous les jours... 
je Vous remercie très sincèrement et solennellement, de me faire vivre cette délicieuse et essentielle aventure.... 
aaron, Votre esclave" 

aaron,
Il n'y a rien de plus beau qu'un écrit émanant d'un soumis sincère qui adresse à sa Maîtresse des lignes aussi magnifiques. Je ne dis pas souvent merci à un esclave, mais…Merci à toi aaron, pour ses mots…
Je suis heureuse de t’avoir fait ressentir que tu existais…
Même si nos rencontres sont rares, je prends et je garde précieusement ce joli cadeau que sont tes mots qui me sont destinés, ces lignes qui parlent de moi et écrites par un vrai sujet dévoué et heureux de l’être à mes pieds…
Madame. S
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Par Madame. S
Mardi 3 mai 2 03 /05 /Mai 15:45
3.5.2011
La traite du mâle...

La convention Gynarchique "classique".
Toujours par esclave julien...
 
Quelques explications:
 
- Vous disposez de votre esclave quand vous le souhaitez, il doit répondre oui à vos "convocations", 24h sur 24h et ce 7jours/7.
 
- Les "Corrections" ne sont pas les "Punitions". Elles ont pour but "d'asseoir" l'autorité physique de la Déesse, être très supérieure au mâle par son intellect, sa sensibilité, sa beauté; La correction planifiée peut-être à la semaine, au mois, bi-mensuelle, ou encore trimestrielle... C'est la Déesse qui décide à Minima. Mais elle doit être respectée et toujours sévère. Cravache, ceintures, autres mais aussi pieds, mains, genoux jusqu'à la mise à terre du mâle.
La tendresse qui pourra peut-être suivre rapproche le couple Déesse/esclave...
 
- Les "Punitions" sont désignées en cas de fautes de l'esclave, ou insatisfaction totale de sa Déesse, et expliquées. Généralement justes, elles peuvent être injustes sans qu'aucun commentaire de l'esclave ne soit toléré. Bien au contraire il se doit de la remercier de l'attention que lui porte sa Déesse. 
 
- La "Traite" est le contrôle sexuel de l'esclave par sa Déesse; Elle peut l'administrer, l'exiger ou exiger l'abstinence; Dans ce cas, comme pour la correction, la Déesse s'engage à planifier cette dernière et annonçant en avance une probable date d'éjaculation;
Par exemple, tu auras un droit de présenter une éjaculation dans 1 mois, 2, 3, 6 ou 1 an. L'objectif étant désigné, mais libre à la Déesse de refuser la demande d'éjaculation et de reporter cette dernière. Il est à noter que l'érection incontrôlée (non ordonnée) en présence de sa Déesseéest un manque de respect envers elle, faute considérée grave et généralement sévèrement punie.
Une Déesse n'est pas un objet de désir pour un esclave gynarchique.
 
- Les "Dons" sont de diverses natures, et tous "imprègnent" la Déesse dans l'esclave :
 
- Le crachat est l'équivalent de la gifle, mais glaire et salive déposée des actes de tendresse et de confiance ;
- La régurgitation, ou les aliments mâchés, sont des actes de tendresse et maternels envers l'esclave; Le vomi direct est un acte de possession.
- La douche dorée a 2 objectifs distincts : soit un acte de confiance, de tendresse, une récompense, soit un acte de service, utile. Généralement permanente dans le privé;
- La douche brune a aussi divers objectifs (a ne pas confondre avec les pratiques scato) : La Déesse "fait" sur son esclave pour lui prouver son absolue domination, ou pour le récompenser en lui prouvant sa confiance absolue, tant nécessaire à l'esclave gynarchique. A l'usage c'est une satisfaction plaisante pour la Déesse quant à son sentiment de propriétaire absolue et quant à l'infériorité du mâle. L'esclave n'avale pas ni ne joue avec mais après une immobilisation définie par sa Déesse il doit tout rendre propre. 
 
- La durée de la période d'essai peut-être définie après les premières rencontres. Elle doit aboutir sur un acte d'adoption. 
 
esclave julien
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Par Madame. S
Lundi 2 mai 1 02 /05 /Mai 16:46
02.5.2011
La relation Gynarchique...- 1 -

Voici un texte écrit  par l’esclave julien, il y a quelques temps pour un forum et que j’ai souhaité publier sur mes pages. Il vous parle de Gynarchie et je trouve très intéressant son point de vue. Il est esclave gynarchiste dans l’âme et la profondeur de ses mots est touchante. C’est un réel investissement pour lui.
La Gynarchie est un mode de fonctionnement autre que la simple relation bdsm.
Découvrez son monde, beau, naturel et fait de sentiments.
Mais lisez donc ce texte, il vous éclairera sur ce mode de vie, oh combien riche et fort de sens.
 
« Ainsi va le monde. Toujours plus rapide, toujours plus complexe.
La masse d’information à ingérée grandit avec notre espérance de vie, et les savoir accumulés.
La technologie transforme nos quotidiens : sur la durée, notre confort s’améliore.
Nous voulons donc en jouir.
Il convient de «faire son trou» dans l’organisation humaine de nos sociétés et ce, non plus pour survivre, mais pour profiter.
 
Désormais, une crainte nous paralyse : nous n’avons pas assez vécu. Disparaître n’est plus autant souffrance physique qu’autrefois. La médecine a progressé. La mort est devenue davantage angoisse, peur, frousse morale. Plus celle de l’enfer, athées que nous sommes bien souvent. Celle de ne plus jouir de rien.
Alors, on consomme. Autant que nous pouvons.
 
Nous accumulons, nous comparons, aussi facilement que nous zappons. Ce n’est pas notre individualisme – trop vite vilipendé – qui nous fait souffrir, mais plutôt notre incapacité à rester en place. Et cette bougeotte consumériste vaut aussi en Amour, en amitié « vraie » femme-homme et en Gynarchie... L’engagement devient compliqué, car de nombreuses possibilités s’offrent à nous. Même satisfaits, nous sommes insatisfaits. Nous zappons un peu vite.

Le sentiment amoureux, consciencieusement élaboré au fil des siècles, pensé, expérimenté, dessiné, et transmis, est mis à mal par la bougeotte qui nous anime. Lui, qui repose sur la durée, l’expérience commune, est concurrencé par la passion – avec un petit p.
 La flamme s’embrase aussi vite qu’elle ne s’éteint. On zappe, pour consommer plus facilement une autre lueur d’espoir.

La Gynarchie dans tout ça ?

Il y aurait mille choses à dire dessus, et bien au-delà. D’abord, il faudrait parler de GynarchieS.
 
Penchant d’abord individuel, la relation Gynarchique prend autant de formes qu’il existe de personnes. Certaines s’accordent mieux entre elles que d’autres, cela va de soi, mais bien entendu l’adoration et la reconnaissance de la supériorité absolue de la Femme est le fil conducteur.
La Gynarchie, par son adoration, pallie la « zappe de l’Amour ».
Souvent isolé, il cherche sans fin un/une éventuel(le) alter ego. Isolé, mais pas perdu : c’est dans le dialogue et l’échange qu’il trouve son salut, sa correspondance, ses aspirations, bien plus nobles que la morale commune ne veut bien l’admettre.

La Gynarchie n’est pas un travers, mais une pause, dans ce quotidien si rapide, si complexe. Un état d’esprit autant qu’une quête des sens, un système de valeurs autant qu’une jouissance. C’est là son lien avec le bdsm, ou le SM (attention, confusion fréquente !). Ces penchants, encore aujourd’hui moqué dans la sphère publique, gagnent en audience dans la sphère privée. Bien souvent, en rient ceux qui y aspireront, tôt ou tard. Ce sont les méandres de l’honnêteté publique…

Fétichisme, bdsm, autres : comme le café, on commence par goûter et trouver cela amer. Puis on y revient, progressivement. On cherche ensuite à les partager durablement, à les installer dans son mode de vie.
L'esclave gynarchique deviendra esclave total, sa Déesse franchira "ses limites" pour pérenniser la relation; elle saura à la fois être tendre et très sévère pour ne pas chuter, punira justement ou injustement, gratifiera son mâle par ses dons liquides et solides pour lui prouver au combien il compte aussi pour elle... 
 
La Gynarchie est souvent un aboutissement, un retour à de justes valeurs, à des sentiments « vrais » et honnêtes, à une relation fidèle, du moins du côté de l’esclave, mais qui a de grande chance d’entraîner sa Déesse vers le nirvana…  En fait, beaucoup de couples Gynarchiques ont comme arrêté le temps.
 
Les jeux, devenus savoureux et intelligents, font mieux que raviver la flamme : ils l’embrasent.
Ils font mieux qu’éviter de zapper : ils installent des liens si forts qu’ils en deviennent permanents.
Ils font plus que passion : ils élèvent vers l’Amour ou vers l’amitié vraie, donc très forte et souvent éternelle.
La société change-t-elle ? Oui, en permanence. Mais en réalité : très peu. Nous aspirons tous à la même chose.
 Et à l’inverse des croyances les plus sottes et les plus médiocres, la Gynarchie, comme la relation fétichiste d’ailleurs, est tout le contraire d’une destruction.
 
La grande difficulté étant l'association de 2 "bonnes" personnes... » 
esclave julien

Vous voulez en savoir un peu plus ? Je publierais bientôt un aperçu sur la convention gynarchique. Mais vous trouverez dans le paragraphe « liens » de mon blog, une adresse intéressante d’un site gynarchique...
Madame. S
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Par Madame. S
Samedi 30 avril 6 30 /04 /Avr 10:25
30.04.2011
Les Safeword… Mot clé qui dit "stop"...

Le safeword ou code d’arrêt immédiat du jeu semble faire partie des figures imposées du bdsm.
Sous forme d’une convention entre les partenaires – sorte de mot clé qui arrête le jeu immédiatement, exemple : Le sujet dit « rouge », « stop », ou tout autre mot qui lui semblera le plus significatif. Cela est souvent très personnel et je laisse en général le soin au soumis de choisir le sien.

Il est la démonstration manifeste du caractère consensuel du jeu. Dans un premier temps, ce mot est ce qui rassure et pose les limites avec un partenaire nouveau ou inconnu.
Je vous dirais que pour ma part, les mots ne sont pas ma tasse de thé. Car un soumis ayant un bâillon dans sa bouche ne peut pas exprimer une détresse quelconque ! Je préfère donc de loin un objet disposé dans sa main. Parce que déjà, le fait de le serrer dans sa main, cela le rassure dans un premier temps. Et s’il souhaite ne plus poursuivre le jeu, il n’a qu’a alors lâcher cet objet et cela signifie qu’il a atteint ses limites. Je dispose souvent un trousseau de clé dans la main de mon sujet, cela fait du bruit et il se sait ainsi en sécurité s’il devait lâcher l’objet pour me prévenir d’une souffrance trop extrême ou si une urgence était ressentie par lui.

Je respecte les hommes qui s’abandonnent à moi. Toujours.

Mais ce code est nécessaire également pour des simulacres de comportements forcés que la Dominatrice impose ! Ou alors elle peut faire mine de passer outre les refus devant l’obstacle et le châtiant le cas échéant dans des punitions recherchées et provoquées par un partenaire masochiste.
L’ambivalence des sentiments qui fait parfois que un mot en cache un autre...

Ainsi sous le « non « se cacherait un « oui » indispensable, un autre code.
Mais si le soumis lâche les clés, je prends note de son « rouge » ou « stop », j’analyse la situation, je parle si besoin est, mais je poursuis néanmoins ce moment de domination, en choisissant des chemins détournés et qui obligeront à l’acceptation. Car certains petits garnements sont capables de vous faire croire, dans le jeu, que vous avez su le mettre à terre et qu’il ne peut se relever.

Mais certains vous mentiront !
Pour vous pousser jusque dans vos retranchements, pour tester votre intelligence, votre force. Si vous êtes une bonne dominatrice, a vous de déjouer leur manœuvre et de trouver leurs failles, morales ou intellectuelles. 
En gardant à l’esprit les règles de sécurité adéquates…

Entre des partenaires qui se connaissent et se respectent, il y aura milles façons de jouer sur l’ambivalence des mots, des attitudes, sur des invitations ou des acceptations à aller plus loin ; Sur les signes que l’on donne à son partenaire pour lui faire comprendre qu’il peut, qu’il doit forcer le passage. Que l’obéissance consentie ou la punition recherchée alimentera le fantasme et procurera du plaisir ! Juste parce que l’on aura préservé l’essentiel, pouvoir dire « stop » à tout moment, si vraiment le soumis, sans tricherie aucune, ressent le besoin de s’arrêter.

Mais respectez, TOUJOURS, le mot qu’il aura choisi.

Et si vous doutez de la capacité de votre partenaire à entendre les mots, à comprendre entre les signes, les silences, les soupirs... Changez de partenaire ou de jeu…!
Bien évidement, il est inutile de vous préciser que le but est que le soumis n’ouvre jamais sa main et ne jette JAMAIS ses clés à terre…

Et de ne JAMAIS lui faire gagner une partie...

A moi de gérer ses souffrances, son acceptation, son abandon, son aliénation.

Je suis celle qu’il a choisi, je suis celle qui l’a choisi…

Ensemble, nous vibrons…

« Le tact dans l’audace c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin »
Jean Cocteau
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Par Madame. S
Vendredi 29 avril 5 29 /04 /Avr 10:23

 

29.04.2011
aaron et son petit trou... Et ma petite main...

Les délices du fist-fucking…

Ce texte est dédicacé à aaron… Il sait pourquoi…

Pratique généralement, et à raison, catégorisée comme "hard", le fucking n'en est pas moins pour ceux qui le pratiquent, une expérience faite de plaisir et de partage et même souvent d'un "amour" extrême. Car il faut avoir une grande confiance en la personne qui pratiquera ce geste. Et je me mets souvent à la place du sujet et j'en parle avec lui pour savoir ensuite ce qu'il a pu ressentir. Si cela était vraiment plaisant ou a contrario était plutôt désagréable.
Tout geste compte.

Chaque parole, aussi.

L'acceptation de ce geste est forte et il ne faut pas pratiquer le fist si vous n'avez pas le temps de vous y attarder. Quelques heures et une infinie patience ainsi qu'un bon gel lubrifiant vous seront appréciables… Cet acte nécessite une certaine technicité et beaucoup de préparation.

Qu'est-ce que le fist ?  Malgré son nom, le fist fucking ne sous-entend pas la pénétration du poing fermé dans le vagin ou le rectum, mais plutôt une lente introduction de la main dont les doigts sont gardés tendus et groupés dans l'orifice préalablement abondamment lubrifié et distendu progressivement. Une fois l'introduction effectuée, le poing peut être fermé, ou les doigts rester droits.
Vous pouvez également entrer divers objets ou encore votre pied. Tout est possible et imaginable !

Mais nous en resterons pour cette fois à l’introduction de la main dans l'orifice (vaginal ou anal) de la ou du partenaire afin de provoquer une série de sensations avec le poing (et ou ensuite le bras).
Cette chronique n'ayant pas vocation a être pornographique je m'en tiendrais là pour les détails de la pratique. Beaucoup d'entre vous en rêve ou l'on déjà pratiqué. Je viens ici parler des pratiques en détail, pour donner simplement mon point de vue.

Je vous parlais donc d'amour. Enfin... Plutôt de respect et de tendresse. Mais oui. Et de plaisir bien sûr. Cet acte par lequel la main s'introduit dans le corps de l'autre est magique. Parce que la main est le prolongement direct du cerveau, parce que c'est consciemment qu'elle est dirigée. Et que la main est sans aucun doute la partie du corps à la « tactilité » la plus développée ; Toutes les sensations ressenties et procurées passent à un moment donné, pour celui qui fist, par la conscience et la volonté. Le sentiment de fusion avec le corps de l'autre, la chaleur est alors immense. Imaginez…
Vous contrôlez l'autre, vous dirigez son plaisir, progressivement, vous le tenez à bout de bras…

En profondeur, vous le remplissez. Je vous dirai pour ma part que cette pratique m'est plaisante. J'ai l'impression que mon esclave est encore plus à moi et que ses entrailles ne peuvent m'être inconnues. L'abandon et la confiance du soumis sont importantes et le partage dans cette pratique est fort.
Les sensations, voir douleurs du sujet sont souvent très différentes et la tailles des objets introduits peut être impressionnante.

Ma petite main et mon petit bras sont très agiles et j'aime savoir que les profondeurs de mon esclave ne me sont pas interdites.

Tout le monde ne peut dépasser ses tabous, tout le monde n'est pas adepte des sensations extrêmes, tout le monde n'est pas prêt à les vivre.

Que ceux qui doutent s'abstiennent !

Ce n'est pas un acte anodin. Mais avant tout et comme toujours, pour ma part, du dialogue entre les partenaires.
Le fist permet le temps d'une rencontre, d'éprouver des émotions très fortes et d'atteindre un état d'union et de félicité que j'appellerais sans hésiter la "communion". Et quoi qu'il en soit, l'extase…

Et vous ? Qu'en pensez-vous ? J'attends vos commentaires...

Quelques précisions médicales d'importance…
Je soulignerai lourdement que toute pratique doit être faite avec les précautions d'usage malgré la "violence" apparente de l'acte, la délicatesse et le contrôle de ses gestes et qu'aucun risque ne doit être pris si la dominatrice n'est pas sûre de ses faits et gestes…
Le fisting peut aboutir à des blessures sérieuses telles que la fissuration (voire la rupture dans un nombre non négligeable de cas) de l'ampoule rectale, des infections secondaires, la lacération des muqueuses, des infections urinaires, des inflammations pelviennes (elles-mêmes cause de stérilité chez la femme), des contusions musculaires, et l'incontinence fécale en cas de rupture d'un sphincter anal.
De part la sollicitation intense qui est fait des muqueuses anales ou vaginales, le fist est une pratique qui se prépare à l'avance et ne se décide pas sur un coup de tête. Dans le cas du fist anal, il est bon de rappeler que les sphincters sont des muscles. C'est pourquoi il existe des outils qui permettent de réaliser des étirements des sphincters dans le but d'acquérir plus de souplesse, avant de pratiquer un fist (souvent le spéculum est utilisé, bien qu'il existe des outils plus adaptés, comme les godes gonflables.)
Les ongles de l'individu qui pénètre doivent être coupés courts et limés et ses mains protégées par des gants à usage médical (en latex par exemple, qui diminue le risque d'allergie.)
Car si l'intensité des sensations du ou de la fisté(e) est exceptionnelle, au confins troubles de la douleur et du plaisir, un empressement et ou un manque d'écoute de la fisteuse ou du fisteur peut s'avérer traumatique pour elle ou lui, à la fois physiquement et psychologiquement.
Et… De la bienveillance et du respect pour l'autre, toujours…

29.04.2011 2

aaron et son petit trou... Et mes petits pieds...

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Par Madame. S
Mercredi 27 avril 3 27 /04 /Avr 15:34
Un peu de poésie...

M E S    O C C U P A T I O N S

Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre. D'autres préfèrent le monologue intérieur. 
Moi non. J'aime mieux battre.
Il y a des gens qui s'assoient en face de moi au restaurant et ne disent rien, ils restent un certain temps, car ils ont décidé de manger.
En voici un.
Je te l'agrippe, toc.
Je te le ragrippe, toc.
Je le pends au portemanteau.
Je le décroche.
Je le repends.
Je le décroche.
Je le mets sur la table, je le tasse et l'étouffe.
Je le salis, je l'inonde.
Il revit.
Je le rince, je l'étire (je commence à m'énerver, il faut en finir), je le masse, je le serre, je le résume et l'introduis dans mon verre, et jette ostensiblement le contenu par terre, et dis au garçon: Mettez-moi donc un verre plus propre.
Mais je me sens mal, je règle promptement l'addition et je m'en vais.
Henri Michaux
27.04.2011

Henri Michaux - Peintre et poéte français d'origine belge  (Namur 1899 - Paris 1984)
Extrait de  "L'Espace du Dedans" – Poésie - Gallimard
Henri Michaux occupe une place particulière dans notre culture moderne. 
Après avoir dit qu'il détestait la peinture et qu'il cesserait d'écrire, voyageur assidu, aussi bien de pérégrinations géographiques que d'explorations imaginaires, il fut l'un des rares artistes à établir scientifiquement la carte des drogues, mescaline dans les mots et dans les traits.
En 1948, quand Henri Michaux publie Meidosems, il a quarante-neuf ans. C'est son premier livre de peintre, ce sont aussi ses premières lithographies et les seules réalisées directement à même la pierre.
Écrivain, il l'est depuis Les Rêves et la Jambe publié à Anvers en 1923 ; dessinateur et peintre, il le devient quand il montre ses travaux à la librairie de la Pléiade à Paris en 1937.
Laisser un petit mot à Madame.S... - Voir les 2 commentaires - Publié dans : Poésie...
Par Madame. S
Mardi 26 avril 2 26 /04 /Avr 10:53
26.04.2011
Les pratiques…

Et la "relation", le "partage" D/s…
- 3 -

Elle peut TOUT entendre...

Et surtout elle doit tout savoir au plus profond de votre âme ; Elle doit vous guider. Et si certaines pratiques vous sont inconnues, elle se doit de vous les faire apprécier, avec le temps et la patience que cela demandera.
Elle est impitoyable, exigeante, perfectionniste (la je parle de moi ! Eclats de rires).
Elle partagera, avec vous, même les choses qui vous sembleront les plus incongrues.

Tout cela dans la limite de sa vision personnelle des choses. La pédophilie m'a souvent été exposée comme demande et je me refuserais toujours à cela ; Quelle chose incompréhensible et d'une cruauté impensable ?

Elle sait…

Elle sait, ce qu'elle peut et ce qu'elle ne doit pas faire. Ou a contrario elle saura vous guider vers le nirvana.
Et parlez-lui du passé, de vos expériences, sans craintes, qu'elle sache tout de vous et qu'elle vous aide à parcourir ce long chemin qu'est votre histoire. Le temps seul fera les choses. Ne pressez rien. Dans l'urgence tout est décevant.

Elle doit savoir...

N'est-ce pas à elle que l'on doit tout dire. Ses peines, ses fantasmes, ses déceptions, ses sentiments aussi quelquefois.

La sécurité :

Osez lui parler de vos soucis de santé, je ne le répéterai jamais assez ! Bon sang, ne croyez-vous pas qu'elle peut entendre cela également et que vous lui deviez une entière confiance à ce sujet. Elle n'est pas votre médecin, mais elle saura être discrète, si c'est une bonne dominante. Et respectera ces soucis de santé, incontournables.

Elle vous apprendra à avancer, à lui obéir, à la vénérer et quelquefois l'aimer…

Mais surtout, dites-vous bien que « LA » Dominatrice idéale n'existe pas, chacun de nous trouvera en l'autre des défauts et si nous sommes honnêtes nous avouerons qu'effectivement que nous en avons toutes. Mais le soumis idéal n'existe pas non plus ! … Arrêtez de croire au prince charmant Mesdames, c’est une pâle copie de votre miroir...

Au début de vos échanges, ayez l’honnêteté de vous dire que la première rencontre sera déterminante. Que l’un et l’autre vous aurez encore le choix de dire « non » ! Le feeling ne s’invente pas et il faut laisser la place au destin. Rencontrez-vous et prenez le temps de repenser à cette rencontre. Laissez décanter vos échanges. Et...
Le soumis pourra dire à la Dominatrice, « non » je ne peux assumer d’être à vos pieds...
Ou la Dominatrice vous dira-t-elle aussi, « non » je ne veux pas de toi à mes pieds...
Vous aurez encore ce choix, tous deux !
Mais si la Maîtresse veut bien de vous, vous ne pourrez plus reculer et votre engagement deviendra total.

Pour finir, je tiens à vous redire et vous l’aurez compris, que vous êtes deux à vivre cette histoire. Mais un esclave ne doit pas "subir" une pratique s'il en souffre réellement psychologiquement. Il doit être accompagné par la dominante vers les soupirs de plaisirs et non pas vers un enfer sans fin…
L'acceptation, l'aliénation sont des mots forts. Mais ils évoluent dans le temps.

Cela s'appelle le partage…

Elle seule doit prendre ses responsabilités pendant un moment partagé. Elle doit connaître ses limites, même si l'enivrement du moment peut la faire elle aussi chavirer, elle doit savoir dire stop ou tout simplement... Non…
Cela n'est pas possible ; Ou bien moi je n'ai pas envie de faire cela, ni avec toi, ni avec personne… Selon l'humeur, la fatigue, tout peut être interprété et vécu sous des formes si différentes selon chaque individu.

C’est elle qui DECIDE, ordonne et se fait plaisir. Et non l’inverse ! Elle prendra en compte vos demandes, mais elle n’est pas là pour vous chouchouter, n’inversons pas les rôles ! Elle pourra vous faire plaisir et vous récompenser, si vous êtes un bon chien...

Je ne suis pas une machine…

Pour en revenir aux objets pour faire de vos soirées des moments inoubliables ! L'on trouve des objets et outils fabuleux dans certains commerces du sexe ou dédié au bdsm… N'oubliez pas qu'un simple magasin de bricolage rengorge de fabuleux trésors aux aussi…
Mais bougez aussi vos petites fesses ! Faites fonctionner votre imagination. Inventez des jeux pour elle, des objets que vous n'aurez jamais utilisés, mais que vous ferez pour elle et elle seule. Des tenues que vous confectionnerez en secret pour elle. Pour vos "premières fois". Ces premiers émois peuvent être si beaux et ils vous seront inoubliables…
Vibrez à ses cotés, partagez, communiquez.

Cela s'appelle l'échange…

Confessez-vous. Même si vous croyez qu'elle vous prendra pour un fou. Jamais, non jamais je n'ai jugé un homme pour ses envies et ses passions ; Au contraire, je l'ai toujours trouvé beau dans sa soumission, ses envies… Et je l'ai toujours compris, accompagné, ainsi une belle communion des corps, de l'esprit s'opérait...
Pour qu'avec elle vous alliez jusqu'au nirvana ? !

Que vous soyez Maîtresse ou Maître, Soumise ou Soumis ; Partagez...

Celle ou celui que vous recherchez est forcement quelque part. Investissez-vous. Donnez de votre temps, vos forces, montrez vos motivations et le partage ne sera que plus beau.

Je suis une dominatrice de cœur, avec une force de caractère bien personnelle, cela est rare et c'est d'ailleurs ce qui fait mon charme et ma force…
Je suis votre ascendant. Votre force. Votre Déesse sensuelle, sensible, et vous vivez pour mon plaisir.
Je peux lire dans vos yeux, ces choses profondes que vous essayez de me cacher.
Je sais où je veux aller et où je ne veux pas qu'on me mène.
Suivez-moi, acceptez ou fuyez à toutes jambes…

Mais si vous êtes vraiment soumis, vous aurez très bien compris de quoi je vous parle dans ces articles sur le partage et il ne vous sera pas difficile d’être un bon sujet aux pieds de votre Divine...

Je disais il n'y a pas si longtemps à quelqu'un… Je donne quand on me donne…
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